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Comment éviter que les plus riches soient les meilleurs, ou l’échec de la « luxury tax »

Puisque les joueurs ne voulaient pas d’un « hard cap » (masse salariale plafonnée), la NBA a eu une idée en 1999 : créer une sorte d’impôts sur les grosses fortunes.

Son nom : la « luxury tax ».

Objectif : dissuader les franchises les plus riches de dépasser le salary cap.

Comment : en versant à la ligue un dollar pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce seuil (70.3 millions en 2010/11).

Le « deuxième effet kiss cool » : la somme récupérée par la NBA est alors reversée équitablement aux bons élèves. C’est à dire aux franchises qui ne dépassent pas ce seuil.

Le problème, c’est que selon la NBA, cette taxe n’a fait que creuser l’écart entre les plus riches et les plus pauvres.

La luxury tax en 2010/11 (estimations en millions de dollars)

Equipe Masse salariale Luxury tax
LA Lakers 90,3 20,1
Orlando 89,9 19,6
Dallas 86,3 16
Denver 83,5 13,2
Boston 77,2 6,9
Utah 77 6,7
Houston 74,5 4,2
Portland 72,3 2
San Antonio 70,4 0,1

Selon nos calculs, seules neuf franchises ont donc payé cette taxe. C’est donc moins d’une franchise sur trois, et on a donc 21 franchises qui se partagent leurs excès. Il y a donc pas assez de « mauvais élèves » pour que ça profite aux « bons ».

Mais le véritable constat à faire, c’est de remarquer que l’on trouve dans ces neuf équipes, les quatre derniers champions NBA : San Antonio (2007), Boston (2008), LA Lakers (2009/10) et Dallas (2011).

Un constat qui alimenterait l’idée que les équipes les plus riches ont plus de chances de gagner le titre.

Voilà pourquoi la NBA aimerait revoir ce système.

Dépenser plus pour gagner plus

« Nous avions mal évalué son impact, reconnaît Adam Silver, le bras droit de David Stern. Pour certains, c’est devenu classique de la payer, et cela a créé une ligue à deux vitesses : ceux qui la paient, et les autres. »

Selon David Stern, la proposition des propriétaires modifierait la donne et permettrait de gagner entre 150 et 200 millions par an.

« Le système actuel permet aujourd’hui aux Lakers d’être à 110 millions (ndlr : chiffre difficile à confirmer) et les Kings à 45 millions. Sur le plan sportif, cela ne peut pas fonctionner. »

La luxury tax va-t-elle pour autant disparaître ?

S’il y a un « hard cap » ou un « flex cap », la réponse est « oui ».

Si elle est maintenue avec un salary cap sur le modèle actuel, sans doute que les plus riches seront davantage taxées. C’est l’unique solution pour éviter que la NBA ne prenne pour slogan « dépensez plus, pour gagner plus. »

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