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Le Thunder compte bien profiter de son expérience en « small ball »

NBA – Isaiah Hartenstein de retour, Oklahoma City a de nouveau un intérieur de métier et de taille dans sa raquette. Mais les matches joués avec un petit cinq ont été utiles et serviront pour l’avenir.

ThunderPendant quelques jours, Jalen Williams s’est retrouvé pivot du Thunder. Une expérience unique pour cet extérieur de 1m98. Chet Holmgrem blessé et Isaiah Hartenstein toujours à l’infirmerie, il a fallu bricoler. Parfois lancé face à des Giannis Antetokounmpo ou Zion Williamson ces dernières années, il était le joueur idoine pour ce rôle.

« J’ai essayé de faire de cette défense face à des intérieurs une qualité, quelque chose que j’ajoute à mon jeu », confirme Jalen Williams. « J’ai la sensation de faire presque tout bien sur le parquet. Donc là, c’était un truc de plus, dans mon esprit. Genre : pourquoi n’en serais-je pas capable ? »

Pendant cinq matches, si on ne compte pas celui où (très rapidement, après cinq minutes) Chet Holmgrem s’est blessé, Mark Daigneault a misé sur un « small ball » extrême où aucun de ses titulaires n’atteignait le double mètre. Avec l’énergie du groupe, l’intelligence des joueurs et une défense étouffante, ça a plutôt bien marché dans un premier temps, avec trois succès de suite. Devin Booker et les Suns peuvent en témoigner…

Mais sur la longueur, ce système exigeant physiquement et mentalement a ses limites et le retour d’Isaiah Hartenstein, après deux défaites de rang et avec ses centimètres, a fait beaucoup de bien.

Une option très intéressante pour l’avenir

Néanmoins, comme le confirme le coach du Thunder, cette séquence en mode « small ball » est « un muscle qui bien utilisé peut nous aider dans le futur ».

En effet, les chiffres de ces matches sont prometteurs : Shai Gilgeous-Alexander et ses coéquipiers ont provoqué des ballons perdus sur 21% de leurs possessions défensives ! « Parfois, il ne s’agit même pas de voler des ballons, mais de faire croire qu’on peut le faire », explique Jalen Williams.

Et même sans Chet Holmgrem ni Isaiah Hartenstein, Oklahoma City a su afficher une défense près du cercle efficace, parmi les dix meilleures de la ligue. Ainsi, cette option avec un cinq de petite taille n’est clairement pas une mauvaise solution, sur des séquences bien précises, pour Mark Daigneault, qui pourrait ressortir cela de son chapeau pendant les playoffs par exemple. Pour déstabiliser son adversaire.

« Au début des actions, si le porteur du ballon est soumis à un stress, ça change le rythme de l’action. Ils n’entrent pas dans leur rythme. Puis, au niveau du cercle, il y a du répondant », constate le coach, qui va donc garder cela dans un coin de sa tête pour les batailles importantes.

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