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Les Celtics comme chez eux à la Maison-Blanche

NBA – Joe Biden a reçu les champions en titre dans le cadre d’une tradition qui remonterait à la visite de Bill Russell et des Celtics de 1963.

Maison blanche celtics
« Ils sont arrivés comme ça, je ne sais pas d’où ils sortent », commence par blaguer Joe Biden, avant de se tourner vers les hommes derrière lui pour en être bien sûr : « Vous êtes les Celtics, n’est-ce pas ? » C’est avec un nouveau trait d’humour sur ses trous de mémoires et absences qui l’ont empêché de se représenter que le président américain sortant a accueilli les champions en titre à la Maison-Blanche.

Dans le cadre d’une tradition qui aurait débuté lorsque les Celtics 1963 de Bill Russell ont rencontré le président John F. Kennedy, Joe Biden leur a fait visiter le bureau ovale. Au total, la franchise la plus décorée de la ligue (18) a remporté au moins un titre dans… huit des treize dernières administrations présidentielles.


« Les Celtics ne sont pas seulement une équipe de basket. Ils sont un mode de vie », lâche le président, citant l’une des légendes des Celtics Red Auerbach, avant de recevoir un maillot n°46 – son rang historique parmi ceux ayant exercé la fonction suprême américaine – des mains Jayson Tatum et de Derrick White.

Durant son discours, Joe Biden fait une révélation : son nom de code auprès de ses services secrets est « Celtic » (Barack Obama avait par exemple choisi le surnom « Renégat »). « C’est véridique. Parce que je suis Irlandais. Tous ceux qui sont derrière moi sont Irlandais dans leur cœur. Je ressens une fierté particulière pour ce trophée », lâche le président d’ascendance irlandaise.

Ne plus penser au passé

« Ensemble, vous avez bâti l’une des équipes les plus denses de l’histoire », continue le démocrate citant « Jayson (Tatum), Jaylen (Brown), Derrick (White) et Jrue (Holiday), le grand Al (Horford). » Sans mentionner Kristaps Porzingis. Puis, il évoque les 64 victoires acquises en saison régulière, avant de détailler le parcours en playoffs de l’équipe avec les éliminations successives.

« C’est un jour très excitant et émouvant. On ne s’était pas focalisé là-dessus. On a passé le cap de la bannière et de la soirée d’ouverture, puis on est passé aux choses sérieuses. Joe (Mazzulla) ne veut pas qu’on s’attarde trop sur le passé, il veut que tout le monde se concentre sur l’avenir. Cela dit, tout le monde ici, y compris Joe, semble avoir passé un bon moment », note le propriétaire, Wyc Grousbeck.

On rappelle qu’il s’agissait peut-être de la dernière visite de champions NBA avant un moment puisque les Warriors et les Raptors avaient refusé de l’effectuer, après leurs titres respectifs, lors du premier mandat de Donald Trump. Et comme ce dernier, qui retrouve ses fonctions fin janvier, n’apprécie pas les joueurs NBA (et inversement), le hiatus pourrait logiquement reprendre.

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