De’Aaron Fox, DeMar DeRozan, Keegan Murray et Domantas Sabonis. C’est sans doute le quatuor le plus évident pour composer le cinq majeur des Kings cette saison. Harrison Barnes parti, c’est DeMar DeRozan qui va prendre sa place. Mais qui pour occuper celle d’arrière ? Malik Monk, Keon Ellis ou Kevin Huerter ?
Comme la saison passée, Mike Brown va avoir des choix à faire. En 2023/24, Kevin Huerter avait commencé 59 matches et Keon Ellis 21. Malik Monk, lui, était exclusivement resté remplaçant et avec succès puisqu’il n’est pas passé loin du trophée de meilleur sixième homme de la saison.
Néanmoins, il vient de prolonger son contrat et Kevin Huerter, opéré d’une blessure de l’épaule et qui devrait revenir dans les prochains jours, n’est pas à 100%, donc la question du titulaire se pose encore de manière claire.
« La première chose que je veux dire, c’est que je souhaite que les joueurs de mon équipe non seulement aient envie d’être titulaire mais surtout d’être les meilleurs », explique le coach des Kings. « On veut que chacun ait le désir d’être le meilleur, à son plus haut niveau dans le groupe. Après, c’est évident que tout le monde ne peut pas être titulaire. Je suis enthousiaste de voir que Malik veut commencer les matches […] Mais je sais aussi qu’il pense à l’équipe, qu’il ne veut pas décevoir ses coéquipiers, ni la ville de Sacramento. »
Une saine concurrence qui profitera au groupe ?
Est-ce à dire qu’il est d’accord avec l’idée d’être encore un sixième homme de choc ? « Je sais qu’il acceptera le rôle qu’on lui donnera, tout en continuant de rivaliser et de pousser ceux qui seront devant ou derrière lui », répond Mike Brown.
Kevin Huerter encore diminué, Malik Monk encore remplaçant, la place est donc libre pour Keon Ellis ? « Franchement, je n’ai rien entendu, mais je suis ouvert à tout », déclare ce dernier. « Pour que l’équipe gagne et joue bien, je suis prêt à tout. Titulaire ou remplaçant, je suis prêt. »
Ces incertitudes et la concurrence peuvent autant créer des conflits que faire naître une émulation positive et profiter au groupe. De’Aaron Fox pense davantage à cette seconde option. « La compétition est toujours bonne pour une équipe. Personne ne va tenter de rabaisser l’autre, mais de sortir le meilleur de chacun. Quand il faut se battre pour sa place, l’équipe en profite. Ce sera une bonne bataille », estime le meneur de jeu.