On connaît l’adage dans le sport : « On ne change pas une équipe qui gagne« . Un adage que les Celtics ont suivi à la lettre puisqu’ils n’ont pas modifié leur effectif cet été après leur 18e titre NBA, et ils ont à l’inverse prolongé plusieurs joueurs majeurs. Chez les Grizzlies, c’est plutôt « on ne change pas une équipe qui perd« . Alors que Memphis a terminé la saison avec 27 victoires pour 55 défaites, la direction a décidé de ne recruter personne ! A l’exception bien sûr du rookie Zach Edey.
C’est donc un été particulièrement calme pour les Grizzlies avec, comme seule prolongation, celle de Luke Kennard, et comme départ celui de Ziaire Williams. En fait, il y a eu plus de changements dans le coaching staff que parmi les joueurs. La raison de cette stratégie est simple : à Memphis, on estime que seules les graves blessures de joueurs majeurs ont plombé la saison. Il faut dire que Ja Morant n’a joué que 9 matchs. C’est à peine plus que Brandon Clarke (6), tandis Marcus Smart, principale recrue de l’été dernier, n’en a joué que 20.
Même Luke Kennard, prolongé, a lui aussi été blessé une bonne partie de la saison (39 matchs joués).
Memphis reste sous la « luxury tax »
S’il fallait souligner un mouvement majeur de Memphis, il faut remonter avant la « free agency » lorsque les dirigeants avaient envoyé Steven Adams aux Rockets. Mais les Grizzlies l’ont remplacé, via la Draft, avec Zach Edey, un autre pivot à l’ancienne. Du poste pour poste qui ne masque pas la faiblesse des Grizzlies à ce poste. Non seulement, Edey manque d’expérience, mais sa doublure est Jay Huff signé avec « two way contract« . Ce qui signifie que Jaren Jackson Jr. devra probablement dépanner à nouveau pour tenir la raquette.
Les fans des Grizzlies peuvent cependant se rassurer, des changements pourront encore s’opérer au cours de la saison car Luke Kennard a signé un contrat dont le montant est plus faible que celui annoncé précédemment (9.25 millions au lieu de 11 millions). Les Grizzlies se retrouvent donc sous la « luxury tax » et ils ne sont pas concernés par le fameux « first apron » qui handicape certaines franchises au moment d’ajuster les échanges.
LEXIQUE |
Two-way contract : Conçu pour créer une nouvelle passerelle entre la NBA et la G-League, ce type de contrat permet à chaque équipe de s’attacher les services de deux ou trois joueurs supplémentaires, pour les faire évoluer principalement dans leur franchise de ligue de développement affiliée mais aussi jusqu’à 50 matches en NBA.