Avec 17 points, 5 rebonds, 4 passes et 2 interceptions, Valériane Ayayi a été le symbole du cœur de cette Equipe de France, surtout qu’elle a souvent fait face à Emma Meesseman, à qui elle rend des centimètres et des kilos.
« C’était un match de séries mais avec les Belges, c’est souvent comme ça » explique-t-elle. « Quand on est à -10, -12 ou -15, il faut rester sereines et se dire qu’on va revenir. Quand elles nous mettent un 6-0 à la fin, il faut se dire que ça va passer plus tard. Je pense qu’on était prêtes physiquement mais on avait aussi le coeur et le tripes. »
Surtout que les Bleues sont passées par toutes les émotions avant de s’imposer.
« C’était rempli d’émotions, c’est sûr. On savait qu’une demi-finale face aux Belges, ce serait compliqué. On a fait des runs, elles ont fait des runs. On avait la possibilité de finir le match dans le temps réglementaire et on ne l’a pas fait. Elles reviennent. Mais bon, on joue avec le coeur et on est allées chercher cette victoire avec les tripes. »
Mais désormais, l’Equipe de France féminine, comme l’Equipe de France masculine, est en finale des JO !
« On est chez nous, la préparation a été difficile et longue. Mais ce groupe est spécial et on avait envie de s’offrir ça. Pour l’instant, on va profiter un petit peu, vraiment pas longtemps, mais on va surtout bien récupérer. Et puis après on va se concentrer sur la finale. »
Face aux Etats-Unis, invaincues chez les femmes depuis 1992…
« Bien sûr que c’est jouable » assure Valériane Ayayi. « Ça reste du basket, c’est une très belle équipe et on respecte les joueuses qu’elles sont mais on a aussi beaucoup de respect pour l’équipe qu’on est. On a travaillé, on sait qu’on a aussi des choses à montrer. On donnera tout. Il y a une médaille d’or au bout à domicile… »
Propos recueillis à Paris