Il faut remonter à son arrivée à Miami pour trouver trace d’un contrat où LeBron James ne touche pas le salaire maximum. A l’époque, en 2010, il avait accepté de faire un sacrifice financier pour permettre à Pat Riley de signer aussi Chris Bosh. Quatorze ans plus tard, la superstar des Lakers a consenti à toucher moins que le maximum pour sa nouvelle prolongation de deux ans.
Ainsi, ESPN révèle qu’il s’est engagé pour un contrat de 101.3 millions de dollars sur deux ans. C’est 2.7 millions de dollars de moins que le maximum auquel il pouvait prétendre. Ce contrat est à nouveau de type 1+1, et LeBron James pourra à nouveau être free agent dans un an. Par ailleurs, ce contrat intègre une clause « anti-transfert ».
Les candidats au titre doivent faire des choix
Ce petit sacrifice financier permet aux Lakers de rester sous la barre du « second apron », fixée à 190 millions de dollars. On rappelle que ce deuxième niveau de « luxury tax » est très contraignant puisqu’il empêche d’utiliser une « mid-level exception », de se positionner sur un joueur libéré par un « buy-out » et même de bloquer l’échange de choix de Draft.
Comme les Nuggets et les Warriors, les Lakers ont manoeuvré cet été pour éviter d’atteindre ce niveau. Mais le président, Rob Pelinka, prévient qu’il cherche toujours à améliorer l’effectif. Alors même que les Lakers n’ont encore recruté aucun joueur à la « free agency » et semblent surtout repartir avec le même groupe de joueurs.
« Nous sommes maintenant dans le monde du ‘second apron' », regrette-t-il. « Nous avons vu des équipes en lice pour le titre perdre des joueurs. C’est le résultat de ce monde du ‘second apron’ dans lequel nous vivons. Cela rend-il notre métier plus difficile ? Oui. Est-ce que cela rend impossibles les bons échanges ? Non. Nous allons donc continuer à chercher à améliorer notre effectif ».
LEXIQUE |
Mid-level exception : enveloppe d’environ 13 millions de dollars dont disposent chaque année pour recruter toutes les franchises NBA qui ne payent pas de luxury tax. Elles peuvent l’utiliser sur un ou plusieurs joueurs. Une équipe qui doit payer la luxury tax dispose seulement de 5.2 millions. Depuis 2023/24, si une équipe dépasse largement la barre haute du salary cap (de plus de 17.5 millions de dollars), elle perd sa « mid-level exception ».