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Les vacances de Monsieur Holiday

Il est en retrait et se cache bien volontiers derrière son pote aux larges épaules qui ne s’arrête jamais de faire le pitre. Pourtant, dans ces derniers playoffs, qui étaient ses premiers, il avait répondu présent avec des shoots bien burnés pour faire gagner les Sixers contre le Big Three.

Certains esprits inventifs diraient qu’il se la « Jrue » profil bas. Vous l’avez compris, il, c’est évidemment Jrue Holiday, le meneur des Sixers qui suit actuellement la caravane Adidas de Dwight Howard à travers l’Europe.

Une saison sophomore réussie

Pour sa seconde saison dans la ligue, l’ancien pensionnaire d’UCLA a régalé. Augmentant ses statistiques de manière significative (de 8 points en 2009 à 14 en 2010 notamment), le meneur a largement progressé dans sa gestion du jeu, dans son apport offensif et généralement dans son apprentissage du poste de meneur dans la NBA.

Bien conscient du changement de mentalité qui s’est produit avec l’arrivée de Doug Collins comme coach, Holiday a su profiter de nouvelles opportunités pour accroître son temps de jeu (de 24 à 35 minutes).

« J’ai essayé toute cette année d’arriver à sentir le jeu. J’ai obtenu beaucoup de minutes et ça m’a énormément aidé à grandir. Notre équipe a bien grandi ensemble, et d’un point de vue personnel, le fait d’avoir changé de coaching staff a bien aidé mon apprentissage. »

De même, il apprécie la volonté de Coach Collins qui ne fait visiblement pas dans la dentelle aux entraînements.

« Si tu fais une erreur, qui que tu sois, la star de l’équipe ou la 14ème rotation, il va te passer un savon dans les règles. »

Avec ou sans Iggy ?

La méthode semble porter ses fruits puisque Jrue et ses Sixers ont présenté un bilan final de 41 victoires pour 41 défaites, soit le 7ème meilleur bilan à l’Est, et 6 victoires de plus que l’année d’avant. Mais Holiday ne veut pas se satisfaire de ce résultat.

« Je sais qu’on attend de nous qu’on passe ce premier tour des playoffs. Nos fans sont durs, mais avec leur passion, ils nous poussent à avancer. Nous devons aller au second tour l’an prochain. »

Et quand il évoque l’évolution probable de son équipe, Jrue a du mal à dissimuler une certaine incertitude. Il est à la fois confiant dans l’avenir de l’équipe qui est jeune et continue de progresser ensemble mais se montre également quelque peu perplexe sur la situation de son leader Andre Iguodala.

« Je pense qu’on a trouvé notre noyau dur. On est une équipe jeune. Je pense que l’on peut faire quelques changements… On aurait besoin d’un intérieur qui nous apporte de la dissuasion et du rebond en défense. Mais pour ce qui est du scoring, il n’y a pas de problème, ça va venir. Evan Turner, ou encore Jodie Meeks, sont de très bons attaquants. »

« [Iggy] essaye de prendre du bon temps en ce moment. Il a eu beaucoup de blessures cette saison. Je crois savoir qu’il est en Chine en ce moment mais il est certainement en train de se préparer pour la saison prochaine. Je ne sais pas trop comment il ressent tout ça [les rumeurs de transfert pressantes et quotidiennes] ou ce qui va vraiment se passer. Tout ce que je sais, c’est qu’il est notre capitaine de défense. Il s’occupe des Kobe, Lebron, Dwyane… S’il venait à partir, on perdrait énormément. Et je pense que c’est pour ça qu’il y a tant de rumeurs autour de lui. »

Lui et ses collègues meneurs

Garçon discret et réservé – par exemple bien incapable de danser aux côtés de Superman l’autre soir au Cabaret Sauvage – Jrue Holiday continue d’apprendre. Il sait que sa progression personnelle est loin d’être terminée. Mais également que ce n’est pas une fin en soi.

Joueur d’équipe capable dès sa seconde saison d’aligner un triple double (11 points, 10 rebonds, 11 passes contre New Jersey en février dernier), il sait que sa marge de progression est encore énorme. Et avec la saison MVP de son collègue Derrick Rose, le poste de meneur compte avec Holiday une autre étoile en devenir. Que pense-t-il de ses homologues ?

Le meilleur : « Derrick Rose. Juste pour son niveau de jeu, son style de jeu, la manière dont il mène son équipe, son souci du collectif, je pense qu’il est incroyable. C’est quelqu’un que j’admire vraiment. »

Un modèle du genre : « Deron Williams. C’est un meneur de grande taille, il score et passe avec une telle aisance. Il peut tout faire sur un terrain, c’est un modèle pour moi à ce niveau. »

Le meilleur manieur de ballon : « C’est Chris Paul. Il en fait ce qu’il veut, c’est comme s’il avait un yo-yo. »

Le plus rapide : « Ty Lawson ou John Wall. Ce sont tous les deux des diables de vitesse. C’est comme s’ils avaient des jets dans les chaussures. Ils sont vraiment difficiles à arrêter. »

Fun fact pour la route

Son grand frère Justin qui évoluait aux Washington Huskies (l’ancienne fac de B-Roy où Jrue aurait pu jouer également s’il n’avait choisi UCLA) se présente ce jeudi à la draft. Il est attendu en début de second tour selon son petit frère qui pour une fois, peut se permettre de donner des conseils.

« Il a fait un workout à Portland. Il est excité à l’idée d’être drafté. J’espère que ça va marcher pour lui. Je réponds autant que possible à toutes ses questions même si nos situations sont quand même différentes. »

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