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Lock-out : J-10

Les acteurs du conflit, David Stern et Billy Hunter en première ligne (Derek Fisher le grognard pas loin derrière) se sont retrouvés vendredi dernier autour d’une table à New York. Les débats ont été animés, certains détails ont été abordés et globalement, ça avance.

« Le moment où l’on pourra se montrer optimiste ou pessimiste, c’est mardi. C’est le jour le plus important dans ces négociations. »

David Stern est formel. Rien n’est encore fait. La réunion de la dernière chance se tient demain.

Les points de désaccord

A l’origine du conflit, comme souvent, ce sont des histoires de gros sous. Les propriétaires perdent de l’argent alors que les joueurs continuent d’en gagner beaucoup. Selon les premiers, une baisse généralisée des salaires des joueurs rendraient pérenne la gestion globale des franchises. Pour cela, les propriétaires souhaitent éradiquer les exceptions (Larry Bird exception : qui consiste à rendre possible la resignature des free-agents par leur propre équipe, avec pour seul plafond le salaire maximum ( !) ou la midlevel exception : pour recruter une fois chaque saison un free-agent au salaire moyen (soit 6 millions environ)). Toujours selon les dirigeants, ces entorses aux règles générales du contrat tendent à faire grimper les salaires de tous les joueurs et menacent donc la survie financière des franchises, qui sont, faut-il le rappeler, des entreprises qui connaissent elles la crise.

Une autre question en suspens concerne l’âge des joueurs entrant dans la ligue. Il s’agit de s’éviter les trop nombreux cas de jeunes draftés tôt et qui restent en Europe pour s’aguerrir (Rubio par exemple) ou arrivent dans la grande ligue pour cirer le banc et couper les oranges.

Les avancées

Les joueurs veulent eux des garanties pour leur contrat. C’est pour Billy Hunter « un problème de longue-date » avec les propriétaires. Pour ne pas devenir des intermittents du spectacle, rendus précaire sans contrat longue-durée, les joueurs ne veulent pas céder sur ce point.

Sur les chiffres des contrats, les propriétaires ont montré un premier geste de flexibilité.

« Chaque geste a son importance, et s’il y a encore un hard cap, il n’est plus aussi important. » expliquait l’avocat des joueurs, Jeffrey Kessler.

Au côté de Fisher, Mo Evans, l’arrière des Wizards, défend la position du camp des joueurs qui veulent une répartition plus égalitaire des revenus de la ligue. A l’heure actuelle, les joueurs touchent 57 % des revenus liés au basket (le BRI) mais les propriétaires demandent une baisse significative de 800 millions de dollars sur les 2,1 milliards de dollars qui sont la recette totale de la saison dernière.

Melo en guest-star

Un petit jeu de paroles s’est lancé entre les deux parties, l’un affirmant que l’offre n’a pas été revue à la baisse, l’autre nuançant le propos jusqu’à exprimer son contraire.

« Nous sommes tous un peu frustrés en ce moment. Nous avons l’impression qu’ils essaient de nous donner quelque chose qu’on a déjà acquis. Mais est-ce qu’on est prêt à ouvrir la table des négociations et s’accorder sur un nouvel accord ? Bien sûr » rapportait Maurice Evans.

Les esprits s’agitent à mesure que le temps passe. Carmelo Anthony, nouveau résident de la Grosse Pomme, avait fait le court déplacement dans l’hôtel qui fait face au QG de la ligue à New York.

« Je dirais qu’on n’est pas encore sur la même longueur d’ondes. Il y a de bonnes discussions qui sont en cours, les deux camps veulent arriver à un accord. On verra comment ça se passe. C’était une obligation pour moi de venir assister à cette réunion vu ma situation et mon statut. »

Encore du pain sur la planche !

La saga de ce début d’été n’est donc pas encore terminée. Les acteurs du conflit se montrent tous confiants mais le temps presse. Demain se tiendra la réunion au sommet de la ligue.

Mais d’ores et déjà, les joueurs sont soucieux de voir une saison NBA couronnée de succès marketing et d’un engouement sans précédent se perdre dans des courtisaneries de bureaux.

« C’est effrayant de penser à un lockout. Plus que de rater des matchs, ou perdre de l’argent parce qu’on ne joue pas, il s’agit de ne pas perdre le soutien des fans qui est à son plus haut dans l’histoire. » (Luke Walton)

« Ce serait percer le ballon avec une aiguille » nous dit Tony Allen qui va plus loin dans son explication : « Si vous êtes un GM et que vous considérez signer un joueur pour 197 millions de dollars alors que vous pensez qu’il en vaut que 60%, et bien signez-le pour 60% ! »

Faisant figure de vieux sage de la ligue, Kareem Abdul-Jabbar y va lui aussi de sa saillie :

« Tout le monde devrait être satisfait. Les joueurs devraient se satisfaire d’être payés de manière adéquate, et les propriétaires devraient se satisfaire d’obtenir un bon retour sur investissement. Mais ça, c’est dans un monde parfait. »

Et dans les affaires, l’Utopie n’a pas sa place.

 

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