Malgré leurs accrochages récurrents sur la dernière décennie, Damian Lillard et Patrick Beverley ont promis qu’il n’y aurait pas de problème, maintenant qu’ils sont coéquipiers chez les Bucks.
C’est que si Patrick Beverley en fait parfois trop, et que ça agace logiquement lorsqu’on l’affronte, cette attitude est globalement appréciée par ceux qui le côtoient. À peine arrivé à Milwaukee, il a ainsi déjà fait parler son enthousiasme débordant, demandant aux jeunes de se mettre au premier rang, lors de la séance vidéo avant le match face aux Hornets. Pendant la rencontre, il a aussi pris une plaquette pour expliquer quelque chose à Brook Lopez, avant de hurler les consignes défensives depuis le banc…
Irritant, mais positif
« Étant donné la façon dont je fais les choses, je ne vais pas rendre tout le monde heureux » explique-t-il ainsi après ses débuts (6 points en 12 minutes). « Je vais en agacer certains. Je me fixe un standard élevé et j’attends la même chose de tout le monde. Mon approche est très agaçante, jusqu’à ce que vous appreniez à me connaître. Car une fois que vous me connaissez, vous comprenez que la seule chose qui me pousse, c’est de vouloir gagner ».
À 35 ans, Patrick Beverley est une sorte de moustique irritant dont le bruit constant maintient tout le monde en alerte. Mais c’est peut-être ce dont les Bucks avaient besoin cette saison.
« Il a apporté de l’énergie, du tranchant et de l’expérience », reconnait ainsi Damian Lillard. « Il sait qui il est, il sait ce qu’il apporte à l’équipe et il n’hésite pas à le dire. On a entendu sa voix dès qu’il est arrivé ».
Il connait aussi bien Doc Rivers pour l’avoir côtoyé aux Clippers et devrait aider la défense des Bucks, seulement la 17e cette saison, en pouvant mettre la pression sur le porteur du ballon adverse.
« Il est une énergie positive », conclut son coach, ravi de le retrouver. « Il responsabilise ses coéquipiers et lui-même. Il veut vraiment gagner et je pense que nos gars le voient. Je parie qu’ils en ont déjà appris à le connaître. Ce ne sont pas que des paroles en l’air. Il essaie que tout le monde adhère au plan, pour gagner. »