Même les Grizzlies dominent les Warriors…

Il faudra encore attendre pour assister au rebond des Warriors… Le retour de Draymond Green n’a en effet pas suffi pour relancer une franchise en perdition, même face à des Grizzlies considérablement amoindris, mais surmotivés par ce MLK Day.

Pendant trois quart-temps, aucune des deux équipes n’a clairement réussi à prendre le dessus. L’entrée en jeu de Draymond Green a donné le coup de fouet espéré aux Warriors, passés à +9 après deux paniers de l’intérieur ainsi qu’un 3-points d’Andrew Wiggins (18-27). Mais Golden State n’a jamais réussi à se défaire de l’armada de valeureux soldats de Taylor Jenkins, toujours désireux de bien figurer malgré l’absence de nombreux cadres.

Stephen Curry toujours esseulé

Il y a eu le coup de chaud de GG Jackson avec trois paniers à 3-points pour égaliser à 36-36, puis le trio Roddy-Aldama-Jackson Jr pour répondre à un Stephen Curry encore bien esseulé. Impliqué dans les dix derniers points inscrits par son équipe avant la pause (54-56), le meneur des Warriors n’a pas réussi à lancer la machine après le repos. Pire, entre Jaren Jackson Jr, Ziaire Williams, et deux paniers à 3-points de Jacob Gilyard et David Roddy, Golden State restait plus que jamais sous la menace après trois quart-temps (85-86).

Ce qui pendait au nez des Warriors a fini par se produire. Sur une séquence où ils ont enchaîné les bonnes défenses tout en faisant les bons choix en attaque, les Grizzlies ont enchaîné un 11-2 marqué par les deux paniers à 3-points de GG Jackson et celui de Luke Kennard pour porter la marque à 106-96 dans un FedEx Forum euphorique !

Cette fois, l’affaire était conclue, et malgré deux dunks de Jonathan Kuminga et un dernier 3-points de Stephen Curry, Memphis a tenu bon, s’imposant 116-107 après quatre lancers inscrits par GG Jackson et Luke Kennard.

CE QU’IL FAUT RETENIR

– Le retour de Draymond Green pas payé. Voila un peu plus d’un mois que l’intérieur vétéran des Warriors n’avait plus foulé un parquet NBA. Son retour de suspension était attendu tant Golden State semble avoir besoin d’un électrochoc pour repartir de l’avant. Remplaçant, Draymond Green l’a brièvement incarné lorsqu’il est entré en jeu dans le premier quart-temps, avant de lui aussi s’embourber comme le reste de l’équipe dans le piège tendu par les Grizzlies, plus agressifs et plus inspirés que leurs adversaires du soir.

– L’éclosion de nouveaux visages. La joie ressentie par les Grizzlies a été à la hauteur de la difficulté du contexte dans lequel les hommes de Taylor Jenkins sont contraints d’évoluer, avec la quasi majorité de leurs leaders à l’infirmerie. Ce succès a permis d’avoir la confirmation de l’ascension d’un GG Jackson, dans la lignée de son match précédent, avec un remarquable 5/8 de loin (23 points), ou encore de Vince Williams Jr (24 points) mais aussi un Jacob Gilyard (11 points à 3/4 à 3-points). Trois illustres inconnus, aujourd’hui titulaires.