« Je le dis d’emblée : l’équipe ne déménagera nulle part. Nous sommes les DALLAS Mavs. » Cité par le Dallas Morning News, Mark Cuban tient à rassurer les fans locaux. Malgré l’annonce de son intention de vendre la franchise à une famille de propriétaires de casinos à Las Vegas, l’équipe ne quittera pas la ville texane.
Son discours n’empêche pas les conseillers municipaux de passer à l’action, et de prévenir tout risque de départ. « On doit conserver le ‘Dallas’ dans Dallas Mavericks. Je pense que c’est l’occasion d’entamer ces discussions le plus tôt possible », assure l’une d’entre eux, Paula Blackmon.
Cette dernière, à l’instar de plusieurs de ses homologues, et contrairement à d’autres qui trouvent cette piste prématurée, pose sur la table un argument susceptible d’écarter l’hypothèse d’un déménagement : la construction d’une nouvelle salle.
On rappelle que l’actuelle antre des Mavs, l’American Airlines Center, a ouvert ses portes aux débuts des années 2000. Et que Mark Cuban a déjà expliqué, il y a un an, vouloir construire la future salle des Mavericks dans un hôtel-casino.
Direction le centre-ville ?
Selon Zarin Gracey, si cette nouvelle salle devait voir le jour, celle-ci devrait se situer dans le centre-ville, à proximité du centre des congrès Kay Bailey Hutchison où près de 3 milliards de dollars de travaux sont prévus. « Nous sommes déjà enthousiasmés par les possibilités offertes par un nouveau centre des congrès, mais si l’on y ajoute ces autres éléments, cela apporte une nouvelle dimension à la région en matière de divertissement », juge le conseiller.
« On devrait considérer l’utilisation des terres de l’ensemble de la zone et ne pas nous limiter à X, Y ou Z. Il faut voir grand et audacieux et voir si cela fonctionne », ambitionne son homologue Paula Blackmon. Mais avant toute chose, la municipalité doit savoir voir si l’équipe est disposée à rester à l’American Airlines Center, au sein duquel 20 millions de dollars ont récemment été investis, à l’avenir.
« On va devoir s’assurer de voir les choses de façon globale et de planifier ce à quoi ressemblera l’American Airlines Center dans cinq, dix ou quinze ans. Je pense qu’il a encore une belle vie devant lui. L’AAC est toujours l’une des enceintes les plus importantes du pays et l’une des plus belles du point de vue architectural que nous ayons », estime Jesse Moreno.