J-17 pour le grand retour de Ja Morant sur les terrains. Suspendu 25 matches, le meneur All-Star assiste, impuissant, au début de saison ratée de ses coéquipiers, mais aussi à l’avalanche de blessures qui touche sa franchise. Une entame cauchemardesque qui a valeur de test pour Taylor Jenkins. Le coach des Grizzlies garde le cap au milieu de la tempête, et cette nuit, à Dallas, ses joueurs ont remporté un deuxième match de suite. Une première cette saison.
« C’est un véritable exercice d’équilibriste entre l’approche positive et un discours de franchise », reconnaît Jenkins. « Ce ne sera jamais parfait du jour au lendemain. Il faut savoir analyser la situation et voir ce dont l’équipe a besoin, quels sont les boutons sur lesquels il faut appuyer. Mais il faut aussi savoir quels boutons nos coéquipiers doivent pousser les uns sur les autres ».
Pour le coach de Memphis, il est important de ne pas sombrer car ça peut vite devenir contagieux. C’est dans l’adversité qu’un entraîneur, mais aussi des joueurs peuvent se révéler.
« Mais le plus important est de rester cohérent dans notre approche au quotidien », poursuit Jenkins. « Nous savons quel est notre standard, que ce soit à l’entraînement ou dans les séances vidéo. C’est quelque chose que je dois faire en match. C’est ma voix. C’est la voix des joueurs. Il faut s’y prendre de différentes manières en fonction des difficultés rencontrées. Je répète que l’attitude de nos joueurs est formidable. Évidemment, après des défaites décevantes, on se sent abattu, et on ne veut pas s’enfoncer, etc. Mais nos gars conservent le bon état d’esprit et ils répondent à toutes nos demandes ».