Duel de choix pour Victor Wembanyama, qui défiait tout simplement Nikola Jokic, considéré par beaucoup comme le meilleur basketteur de la planète. Une rencontre capitale pour Denver, qui sort d’un road-trip décevant (quatre défaites en cinq matchs), mais également pour San Antonio, qui n’a plus gagné depuis onze matchs.
Sur le terrain, et même sans Jamal Murray ni Aaron Gordon, la logique a été respectée puisque les Nuggets ont tranquillement dominé les Spurs (132-120), qui concèdent leur douzième défaite consécutive, alors que les champions en titre restent invaincus en huit rencontres à domicile.
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Les choses se sont accélérées à partir du deuxième quart-temps, quand Denver a porté son avance à une vingtaine de points, dans le sillage de Nikola Jokic bien sûr. Il a ensuite fallu que ce même Nikola Jokic remette un coup de collier dans le troisième quart-temps, afin de s’offrir un dernier acte des plus tranquilles. Ainsi que la victoire, donc.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– San Antonio a tenu un quart-temps. Au petit jeu de « l’équipe qui attaquera le mieux », les Spurs n’avaient évidemment que très peu de chances de tenir la comparaison avec les Nuggets, mais ils s’y sont quand même essayés. Résultat : après douze premières minutes équilibrées, ils ont pris un premier éclat dans le deuxième quart-temps, encaissant un 26-8 pour se retrouver à -20. Revenus à une dizaine de points, ils ont ensuite pris un second éclat dans le troisième quart-temps, encaissant un 25-8 pour se retrouver à -25. Emballé, c’est pesé !
– Victor Wembanyama n’a pas démérité. Opposé à ce qui se fait de mieux en NBA à l’intérieur, « Wemby » a joué, et bien joué même par séquences, noircissant comme rarement la feuille de stats et se permettant quelques actions de classe (dont un « alley-oop » par-dessus Reggie Jackson !). Le problème, c’est que le Français n’a pas pu recevoir un soutien digne de ce nom au contraire de Nikola Jokic et, sur la durée, cette différence a scellé le sort des Spurs. Un apprentissage à la dure, et toujours dans la défaite, pour le premier choix de la dernière Draft.
TOP/FLOP
✅ Nikola Jokic. Qui d’autre que le MVP des Finals en titre ? Solidement épaulé par Michael Porter Jr. (25 points, 7 rebonds), Reggie Jackson (20 points, 7 rebonds, 6 passes) et Kentavious Caldwell-Pope (16 points, 6 passes), le Serbe a flirté avec le triple-double sans jamais donner l’impression de forcer, comme à son habitude. Auteur de sa meilleure marque de la saison au scoring, il a aisément donné la leçon au secteur intérieur des Spurs, trop faiblard pour lui résister. Un véritable rouleau compresseur s’il se décide à appuyer sur le bouton « on ».
⛔️ Jeremy Sochan. C’est toujours très délicat à la mène pour le Polonais, seulement auteur de 4 points, 3 passes et 2 rebonds en 17 petites minutes, avec également 3 pertes de balle. Une prestation sans saveur, une de plus, et ce de chaque côté, alors que les entrées en jeu de Tre Jones continuent en prime de jouer en sa défaveur dans le débat du : « qui doit être le meneur titulaire des Spurs ? ».
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.