« 2025 semble être lointain, mais il y a beaucoup à faire. » Les Warriors, et leur président Brandon Schneider, ont désormais cet horizon en tête pour la création de leur petite sœur en WNBA, annoncée la semaine dernière.
Les Californiens ont déjà fixé un cap à cette nouvelle formation, qui deviendra la 13e du championnat féminin dans deux ans. « On veut être les meilleurs. On veut être les meilleurs sur le terrain et en-dehors. On s’efforce toujours d’être les meilleurs dans tout ce qu’on fait, et je pense que le fait de poser le jalon et de dire : ‘Écoutez, voilà ce qu’on va faire’ donnera le ton à l’équipe au fur et à mesure qu’elle se formera », fixe le président de la franchise.
Transmettre l’ADN des Warriors
L’idée étant de puiser dans « l’ADN des Warriors », une équipe qui a dominé la Grande Ligue ces dernières années avec quatre titres à la clé (2015, 2017, 2018 et 2022), pour « insuffler ce qu’on a appris, la façon dont on fait les choses, dans l’équipe WNBA qu’on va mettre en place ».
« Je pense qu’eux et nous avons compris très tôt qu’on finirait par avoir une équipe. Il s’agissait juste de trouver le bon moment pour le faire », poursuit Brandon Schneider, dont la franchise doit encore finaliser le nom de la nouvelle équipe dans les mois à venir. Les dirigeants californiens comptent s’appuyer sur la base de fans NBA dans la région, mais aussi des amateurs de basket féminin de Stanford et de Cal.
La cote de la Baie de San Francisco
De son côté, la patronne de la ligue féminine, Cathy Engelbert, qui évoque une possible « expansion Draft » à la fin de l’année 2024, se réjouit : « Les Warriors ont prouvé leur excellence. C’est un choix idéal pour notre nouvelle franchise WNBA, la 13e, et le fait que l’une des franchises les plus victorieuses et prospères tous sports confondus investisse dans la WNBA montre à quel point les gens veulent s’impliquer dans la ligue. »
La dirigeante évoque ensuite le nombre d’entreprises « Fortune 500 et Russell 1000 », classement des plus grosses entreprises américaines selon leur chiffre d’affaires, présentes sur le territoire, l’audience et la ferveur actuelles de la WNBA… « Il est étonnant de voir comment certaines villes se hissent en haut de la liste, et la Bay Area s’est certainement hissée en haut de cette liste pour presque tous les paramètres », termine Cathy Engelbert.
Pour la 14e franchise, c’est Portland qui tiendrait actuellement la corde, même si rien n’est finalisé.