Les Warriors estiment que « la NBA met en place des règles pour les empêcher de réussir »

Il y aura du nouveau en NBA cette saison. Sur les parquets comme toujours évidemment, avec les changements de joueurs ou de coaches, mais aussi dans le règlement intérieur. Le nouvel accord collectif est entré en vigueur et avec lui de nouveaux standards à respecter.

Le plus marquant est peut-être le fameux « second apron », qui sanctionne durement les équipes qui dépensent trop. Ainsi, les franchises sanctionnées n’auront plus le droit à des exceptions pour signer des joueurs et perdront même des futurs choix de Draft !

Ensuite, les propriétaires ont voté pour que les stars ne puissent plus manquer des matches télévisés sur le réseau national et que les équipes ne puissent plus reposer deux stars ensemble pour une même rencontre.

Deux changements de poids que Mike Dunleavy Jr. et les Warriors acceptent en souriant alors qu’ils estiment être à la base des choix de la NBA. Les champions 2022 ayant fait exploser leurs finances ces dernières années.

« Je pense que, tout d’abord, pour Joe Lacob et la franchise, ces changements de règles sont un compliment », commente le GM de Golden State pour The Athletic. « Ils mettent en place des règles pour nous empêcher de réussir et je pense que certains d’entre nous, dont le propriétaire, voient les choses comme ça. Il y a maintenant des enjeux financiers qui pourraient nous empêcher d’atteindre un certain niveau. » 

La rançon de la gloire

Pourtant, avec la prolongation de Draymond Green et le départ de Jordan Poole, plus l’arrivée de Chris Paul dont la saison 2024/25 n’est pas garantie, Mike Dunleavy Jr. a réussi à bien négocier l’été pour se donner de l’air sur le plan financier, ce qui n’était pas gagné il y a encore quelques mois.

« Il ne s’agit pas seulement du ‘second apron’, mais aussi d’avoir de la souplesse qui nous permet d’être en-dessous de la luxury tax », poursuit le GM des Warriors. « On envisage les choses de plusieurs façons : on a de la souplesse financièrement et une bonne équipe en même temps. On est dans une situation idéale pour l’instant. On verra la suite et on abordera les choses année après année. »

De plus, avec Stephen Curry, Chris Paul, Draymond Green et Andrew Wiggins concernés par la définition de « star », les Warriors sont la franchise la plus « visée » de la ligue par les mesures contre le « load management », avec les Wolves, qui comptent également quatre joueurs sous cette définition.

« La logique du repos des stars semble, un peu, installée pour cibler des formations comme la nôtre », analyse Mike Dunleavy Jr. « Je trouve qu’il faut, là aussi, le prendre comme un compliment. C’est un peu comme avec Kareem Abdul-Jabbar, quand la NCAA a interdit le dunk pour l’empêcher de dominer. Il faut l’accepter et se dire qu’on a fait les choses bien pour que des changements soient perçus comme nécessaires. »