« On ne doit pas revivre un pareil épisode […], on a une réputation à tenir. » Ainsi s’était exprimé le président de la fédération italienne, Gianni Petrucci, qui avait peu goûté à la défaite de sa sélection face à la République dominicaine. Un revers, pas forcément attendu, mal digéré dans le pays. Mais les Italiens ont bien réagi depuis.
Après leur victoire qualificative pour la deuxième phase face aux Philippines, ils ont enchaîné avec un succès tout aussi important face à la Serbie. De quoi fermer quelques bouches qui l’auraient « trop » ouvertes…
« Hier aussi, notre confiance était à son comble. Et ce que vous ne comprenez pas, c’est que vous (ndlr : les médias) écrivez des choses absurdes », a lâché Nicolo Melli en visant la presse locale.
« Ils nous demandent si nous faisons des cauchemars. On ne fait pas de cauchemars. On est bien ensemble et, bien sûr, on est restés unis même après la défaite contre la République dominicaine », poursuit l’intérieur, meilleur rebondeur de sa formation (6 rebonds de moyenne avec ses 8 points).
« Vous ne comprenez pas la valeur de ce groupe. Nous sommes toujours bien ensemble. Clairement, après cette défaite, nous étions amers d’avoir laissé notre destin nous échapper. Mais notre confiance est toujours au plus haut. Notre entraîneur (ndlr : Gianmarco Pozzecco) nous donne beaucoup de confiance. Il est évident que la victoire aide, et c’est toujours plus agréable, mais nous étions bien même après la République dominicaine », insiste le joueur de 32 ans, passé par les Pelicans et les Mavs.
Un bon moyen de se détacher des bruits extérieurs alors que l’Italie va jouer sa qualification pour les quarts de finale, demain face à Porto Rico, pour sortir d’un groupe I dans lequel les quatre équipes présentent le même bilan…