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Dwight Powell et Kelly Olynyk, l’atout expérience du Canada

Coupe du monde – Avec près de 90 sélections en cumulé à leur actif, Dwight Powell et Kelly Olynyk font figure de vétérans et d’assurance dans le secteur intérieur du Canada.

Si les leaders offensifs du Canada à la Coupe du monde seront assurément Shai Gilgeous-Alexander et RJ Barrett, qui se sont aisément imposés comme tels durant la phase de préparation, les leaders du point de vue du leadership et de l’expérience seront en revanche Dwight Powell et Kelly Olynyk, les deux vétérans du groupe canadien.

Avec 86 sélections en cumulé et bientôt dix ans d’ancienneté avec l’équipe A, les deux intérieurs de Dallas et Utah sont en effet les rares habitués des matchs internationaux dans la jeunes escouade canadienne, talentueuse mais inexpérimentée. Et pour Jordi Fernandez, lui-même un « débutant » puisqu’il occupe son premier poste de « head coach » avec le Canada, leur présence est alors particulièrement précieuse.

« Le reste du groupe les respecte. Et quand je réfléchis au groupe que nous essayons de construire, il sera important pour nous d’avoir ce respect [venant des adversaires]. Nous aurons besoin de leur expérience et le reste du groupe leur fait confiance, c’est donc pour moi la chose la plus importante », apprécie en effet le coach espagnol du Canada. « Je m’appuierai sur eux pour la plupart des décisions et des choses que nous devrons faire. »

D’autant que, au-delà de leur expérience, Dwight Powell et Kelly Olynyk apportent une présence stabilisatrice dans le secteur intérieur canadien. Un secteur pas très dense, puisque l’universitaire Zach Edey (Purdue) est le seul vrai pivot de l’effectif mais qu’il n’a aucune expérience passée, alors que Chris Boucher ou Trey Lyles sont absents car ils n’avaient pas adhéré, en 2021, à l’engagement de trois ans demandé par leur fédération.

« Cela signifie beaucoup pour moi parce qu’ils ont l’expérience, mais aussi parce qu’ils ont fait preuve d’engagement. Et au bout du compte, lorsque vous jouez pour votre pays, c’est la chose la plus importante », ajoute ainsi Jordi Fernandez. « Ces tournois sont difficiles. Ces matchs sont des batailles, même en poule. Il va falloir se battre pour obtenir chaque victoire. Cette mentalité, les gars qui ont cette expérience, nous en avons besoin parce qu’ils aideront les plus jeunes qui n’ont jamais joué dans ce contexte. »

Une paire complémentaire

Sur le terrain, Dwight Powell et Kelly Olynyk composent le « frontcourt » titulaire du Canada. Et si leurs profils sont différents, leurs qualités respectives se complètent et permettent plusieurs configurations à un ou deux intérieurs, aux côtés de nombreux extérieurs comme Shai Gilgeous-Alexander à la mène et RJ Barrett et Dillon Brooks sur les ailes, ou encore Lu Dort et Nickeil Alexander-Walker qui sortent du banc.

« Premièrement, ce sont des gars qui aident à gagner des matchs. Et bien sûr, ils ont l’expérience », notait d’ailleurs Cory Joseph avant de quitter le groupe à cause d’une blessure au dos. « Ils connaissent le jeu FIBA. Et leur jeu est différent : Dwight apporte cette force brute, cette présence au rebond. Tandis que Kelly joue davantage en finesse, plus au large, avec des tirs extérieurs et des mouvements dans le périmètre. Leur jeu est diffèrent, mais ils se complètent très bien. »

Une complémentarité confirmée par les deux intéressés.

« Ce que je préfère dans le fait de jouer avec Dwight, c’est qu’il a un moteur incroyable. Du moment où le ballon est lancé en l’air jusqu’au moment où le buzzer retentit, il ne s’arrête jamais. Pour moi, c’est un joueur tellement altruiste. Il n’a pas besoin du ballon, ne se soucie pas de l’avoir, n’a pas besoin de tirer. Il fait toutes les petites choses qui font qu’une équipe est une équipe », explique ainsi Kelly Olynyk, quand Dwight Powell apprécie lui de jouer avec un joueur « habile et si intelligent. Et j’ai l’impression que nous jouons ensemble depuis suffisamment longtemps pour pouvoir jouer l’un avec l’autre sans avoir à en parler. Mais oui, il a tellement d’armes dans son sac que pour un gars comme moi, c’est tout simplement amusant de regarder les défenses réagir face à lui, et de trouver mes marques à ses côtés. »

Premier adversaire de la paire Dwight Powell – Kelly Olynyk en Coupe du monde : la France ce vendredi, et donc Rudy Gobert et sa verticalité en défense. Un premier gros test pour les deux vétérans.

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