Parti l’été dernier à New York, où il a franchi un cap à titre individuel cette saison après avoir joué les quatre premières campagnes de sa carrière à Dallas, Jalen Brunson garde une relation forte avec Luka Doncic.
Arrivés ensemble dans le club texan le soir de la Draft 2018, les deux meneurs ont grandi ensemble chez les Mavericks, montant en puissance jusqu’à s’imposer comme le « backcourt » titulaire qui a porté la franchise jusqu’à la finale de conférence Ouest, contre les Warriors futurs champions, lors des playoffs 2022.
« C’est comme un frère d’armes. On a été draftés ensemble, et je l’ai vu grandir jusqu’à devenir le joueur qu’il est aujourd’hui. Il a progressé d’année en année, jusqu’au point d’être un des cinq meilleurs joueurs de la ligue, et un candidat au MVP tous les ans », déclarait d’ailleurs « JB » pour The Athletic cette semaine. « Dès que j’ai l’occasion de partager le terrain avec lui, que ce soit comme coéquipier ou comme adversaire, c’est toujours particulier. Je n’ai que des bons souvenirs. »
Une relation spéciale
Depuis, Knicks et Mavericks ne se sont croisés qu’à deux reprises, la saison dernière, et Jalen Brunson n’avait pris part qu’à une seule des deux confrontations puisqu’il était blessé au moment de la deuxième. Résultat, ce match de préparation entre Team USA et la Slovénie, prévu ce samedi soir (21h30 en France) à Malaga, sera un peu particulier pour les deux ex-coéquipiers et amis, qui ne seront adversaires que pour la deuxième fois seulement.
« Nous n’avons pas vraiment parlé de ce match. On parle régulièrement, mais plutôt pour savoir comment on va, pour se donner des nouvelles », ajoute le meneur de New York. « Mais je sais à quoi m’attendre bien sûr, comme tout le monde. En tant qu’adversaires, on ne fera pas ami-ami le temps du match, mais hors des terrains, c’est une relation vraiment spéciale. »
Dans un match qui promet entre deux nations qui ont terminé 1er et 4e des derniers Jeux olympiques, on observera donc particulièrement le duel des deux meneurs de jeu titulaire. Même si le but n’est pas de se donner à fond à 13 jours du début de la Coupe du monde, on peut être certain qu’ils ne manqueront pas de se rendre mutuellement la vie dure. Le temps d’un match…