Le Thunder voulait Cason Wallace

Si les Mavericks ont réussi à « détruire » la Draft, c’est notamment parce qu’ils ont été aidés par le Thunder, qui a accepté un échange avec la franchise texane. Les premiers ont envoyé leur 10e choix et Davis Bertans chez le second, contre le 12e choix et une « trade exception » de 17 millions de dollars.

Sam Presti est revenu sur cet échange, qu’il n’a pas seulement fait pour rendre service aux Mavericks.

« Notre philosophie a toujours été d’essayer d’aller le plus haut possible et c’est très difficile à faire », rappelle le GM de la franchise pour Thunder Wire. « On essaie toujours de drafter le plus haut possible. C’était une opportunité pour nous qui avait du sens pour les deux équipes à bien des égards. On en parlait avec Nico Harrison (le GM de Dallas) depuis une semaine et le sujet a pris de l’ampleur, et on en parlait alors tous les jours. Tout s’est bien déroulé pour nous, on a atteint notre objectif, qui était évidemment d’aller chercher Cason Wallace. Et eux aussi ont réussi. »

Avec leur 12e choix, et en plus de faire des économies avec le contrat de Davis Bertans (17 millions de dollars l’an prochain et une « player option » à 16 millions de dollars en 2024/25), les Mavericks ont en effet mis la main sur le joueur qu’ils convoitaient : le pivot Dereck Lively II.

De son côté, le Thunder, lui, avec son 10e choix, a misé sur Cason Wallace, avec son profil défensif qui a inspiré une comparaison à son nouveau coach.

« Il est comme Ed Reed », lance Mark Daigneault, en parlant de cet ancien joueur NFL, défenseur de l’année en 2004 et Hall of Famer. « Il a une grande discipline, il est là où il doit être, sans être téméraire. Il sent le jeu, comme un faucon. Il a joué au football et on dirait un free safety. »