Revoir Robert Sarver dans les travées du Footprint Center, ce n’est pas pour demain. Persona non grata, l’ancien dirigeant n’est de toute façon pas autorité à le faire.
Selon l’Arizona Republic, il reste sous le coup de la suspension prononcée à son encontre par la ligue. Et ceci, alors qu’il n’est plus propriétaire du club depuis l’officialisation du rachat par Mat Ishbia.
L’ancien responsable a été poussé dehors après une enquête accablante où il était mis en cause pour ses termes racistes et ses commentaires et comportements sexistes dans les bureaux des Suns. Si bien qu’en septembre dernier, la NBA lui a infligé une amende record de 10 millions de dollars ainsi qu’une suspension d’un an.
Cette suspension, active depuis le 13 septembre, l’empêche ainsi d’être présent dans toute installation NBA ou WNBA (bureaux, salles ou centres d’entraînement), d’assister à tout événement (matchs, entraînements…) en lien avec ces ligues ou de représenter les Suns ou les Mercury dans des cadres publics ou privés.
Il n’est pas non plus autorisé à s’impliquer dans la moindre opération commerciale concernant les deux franchises de l’Arizona, ou dans les affaires, la gouvernance ou les activités des deux ligues de basket.
On rappelle enfin que Robert Sarver, qui a quitté les Suns en distribuant un bonus de 20 000 dollars à des centaines d’employés, doit également suivre un programme de formation « axé sur le respect et la conduite appropriée sur le lieu de travail » pendant sa suspension.