À l’approche de la « trade deadline », les Bulls n’ont pas de piste concrète

« Personne n’y prête vraiment attention, à moins que les gars aient des discussions privées qu’ils ne veulent pas partager avec l’équipe. » Telle est, en quelques mots de Zach LaVine, l’ambiance au sein des Bulls à quelques jours de la date limite des transferts.

« Je crois que c’est un peu plus ce qui se passe en dehors du vestiaire et de l’équipe, et des médias qui en font une affaire plus importante qu’elle ne l’est », poursuit l’arrière, cité par NBC Sports, dont le nom circule aussi parmi les rumeurs d’échange. Des rumeurs, mais à entendre Billy Donovan, rien de bien concret.

Le coach des Bulls se réfère à sa relation avec son vice-président, Arturas Karnisovas. « Comme il me le dit toujours, quand il y a quelque chose de vraiment important sur lequel il veut me mettre au courant, il le fait. Il est au téléphone […] mais il ne m’a pas encore dit : ‘Écoute, on est sur le point de faire ceci ou cela », décrit le technicien, en évoquant un « niveau élevé de confiance, de transparence et d’honnêteté » existant avec son dirigeant.

Confiance en ses choix

Ce calme apparent en interne contraste avec la situation sportive de l’équipe. Les Bulls ont logiquement misé sur la continuité lors de la dernière intersaison, après une belle saison terminée avec 46 victoires et une élimination dès le premier tour des playoffs. Cette saison, malgré la même ossature, Chicago n’occupe que la 9e place à l’Est (25 victoires – 27 défaites) et va avoir du mal à faire aussi bien que l’an dernier.

Alors poursuivre la stabilité ou tenter un gros coup ? Le coach a l’air de pencher pour la première option.

« L’une des choses qui, pour nous deux, a été un peu frustrante ou décevante, c’est que nous n’avons pas été capables de maintenir un niveau de constance. […] L’année dernière, on a eu du mal contre certaines des meilleures équipes. On a été beaucoup plus compétitifs cette année. Je comprends que c’est un business axé sur les résultats. Il y a des domaines dans lesquels on s’est améliorés », juge le coach en pensant aux progrès défensifs depuis l’absence de Lonzo Ball ou le nombre de passes décisives générées.

Mais comme le dit Billy Donovan, sa troupe connaît encore de mauvais passages, sur des « moitiés de quart-temps » par exemple. Alors « comment pouvons-nous aider ce groupe à être plus constant ? », se demande le coach en laissant Arturas Karnisovas répondre : « En fin de compte, c’est à lui de décider ce qui lui semble le mieux. Et je le soutiendrai toujours parce que j’ai confiance en lui. S’il y avait une situation où je disais, ‘Écoute, je ne pense pas que ce soit une bonne idée’. Il dirait :  »Non, Billy, voilà pourquoi’. Je suis derrière lui. Je vais le soutenir. »