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Une semaine en NCAA | Les « Blue Bloods » débutent fort leur saison

NCAA – Kentucky, North Carolina, Kansas et Duke ont tous débuté la saison 2022/23 par des victoires aisées, face à une adversité modeste.

C’est le premier weekend de la saison NCAA, et donc l’occasion idéale pour faire un premier point sur cette première semaine de compétition du nouvel exercice 2022/23. Même si les choses sérieuses n’ont pas encore vraiment commencé, il y a quand même plusieurs points intéressants à évoquer, au menu de ce premier récap hebdomadaire.

En premier lieu, le début de saison des « gros », les quatre « Blue Bloods » historiques du championnat universitaire : Kentucky, North Carolina, Kansas et Duke.

Les quatre programmes ont joué deux matchs à domicile cette semaine, qu’ils ont tous gagné relativement aisément, sans grande surprise, face à des équipes modestes de la première division universitaire (Howard et Duquesne pour Kentucky, Wilmington et Charleston pour UNC, Omaha et North Dakota State pour Kansas, et enfin Jacksonville et USC Upstate pour Duke). Ecart moyen de ces huit matchs, les quatre équipes confondues : 25.9 points.

La rencontre la plus disputée a été la seconde de North Carolina, face à Charleston la nuit dernière. Les Tar Heels, classés à la première place du Top 25 de présaison de l’Associated Press, étaient en effet menés au score au terme d’une première mi-temps indigente de leur part (43-50), avant de passer la cinquième vitesse après la pause, sous l’impulsion du réveil du pivot Armando Bacot, auteur de 27 de ses 28 points en seconde mi-temps. Le meneur Caleb Love a lui aussi apporté un volume de jeu conséquent, avec 25 points, 9 rebonds et 6 passes (ses highlights).

L’ère Kenny Payne débute mal à Louisville…

Le premier match officiel de la première saison de Kenny Payne sur le banc de Louisville s’est soldé par une défaite d’un petit point (66-67), face à la fac’ voisine de Bellarmine.

Les Cardinals avaient pourtant bien débuté la rencontre, profitant de leur avantage de taille pour se mettre en rythme en attaque. Mais leurs adversaires, plus âgés et donc plus expérimentés, ont réussi à tranquillement dérouler leur jeu tout au long de la première mi-temps, à l’issue de laquelle ils pointaient à +11 (41-30).

En toute fin de match, alors qu’on les pensait KO puisque menés de 12 points (55-67) à trois minutes du buzzer final, les Cardinals ont bien failli furieusement renverser l’issue de la rencontre avec un 11-0 en quelques possessions pour revenir à 66-67 à l’entame de la dernière minute ! Malheureusement, le meneur El Ellis (14 points, 3 rebonds et 5 passes) a manqué un lancer-franc pour égaliser, puis un tir à la sirène pour l’emporter.

« Ils ont mérité leur victoire. C’est une équipe très bien coachée, qui a mieux joué que nous » déclarait Kenny Payne, après sa première sortie amère sur le banc de son alma mater. « Ils ont été les agresseurs, nous ont acculé. »

Gonzaga l’emporte de justesse face à Michigan State, sur… un porte-avion !

Pour la troisième fois dans l’histoire de la NCAA, un match de saison régulière s’est tenu sur un porte-avion.

C’était la nuit dernière, en fin d’après-midi aux Etats-Unis, entre Gonzaga et Michigan State, à bord de l’USS Abraham Lincoln, actuellement dans la Baie de San Diego, en Californie. Naturellement, la date n’était pas anodine : celle du 11 novembre, date de l’armistice de 1918 et donc du « Veterans Day » au pays de l’Oncle Sam, jour férié comme en France.

Dans des conditions « outdoor », donc, qui n’ont pas aidé les deux équipes à marquer derrière l’arc (4/18 pour Gonzaga, 3/16 pour Michigan State), c’est Gonzaga qui s’est imposé à l’arraché, par le plus faible écart possible (64-63). Menés de 12 points à l’entame de la seconde période, les Bulldogs n’ont jamais baissé les bras et ont mené à bout leur « comeback » au terme du « money-time », en grande partie grâce à un très bon Drew Timme, indéfendable dans la peinture des Spartans, et auteur d’un solide double-double (22 points et 13 rebonds).

« Gonzaga est Gonzaga, tout simplement. Ils sont très forts. Mais ils le sont, car ils ont un ‘go-to-guy’. En fin de partie, ce type a pris les choses en main. C’est son boulot » déclarait après coup un Tom Izzo amer, impuissant face à la domination de Drew Timme dans les moments chauds. « Je veux retenir le positif de ce match, de la configuration particulière, de l’hommage à nos vétérans, mais c’est difficile de penser à autre chose que la défaite, après avoir mené pendant près de 30 minutes. »

Emoni Bates a refait surface

Davantage dans la lumière pour des raisons judiciaires que sportives ces dernières semaines, Emoni Bates a finalement retrouvé le chemin des terrains, cette semaine pour la reprise.

Encore mieux : il a brillé de milles feux, avec une performance XXL la nuit dernière pour Eastern Michigan, face à Michigan, dans un match qui s’est tenu dans la Little Caesars Arena des Pistons, à Detroit.

En effet, malgré la courte défaite de son équipe face aux Wolverines de Juwan Howard (88-83), auxquels lui et ses coéquipiers ont admirablement tenu tête jusqu’au « money-time », Emoni Bates a rappelé les énormes qualités de scoreur qui sont les siennes, et qui ont fait de lui une superstar du circuit lycéen : 30 points à 12/19 aux tirs !

« Il y a beaucoup de positif à tirer de son match. [Michigan] avait un plan pour lui, et il l’a contrecarré en marquant 30 points » résumait son coach, Stan Heath, alors que l’ancien NBAer et pensionnaire de Michigan, Glen Rice, présent en tribunes, ne tarissait pas d’éloges au sujet du jeune ailier natif de l’Etat. « Wow ! Voilà mon sentiment. Je ne lui souhaite que de la réussite, à ce gamin. »

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