Memphis : entre déception et enthousiasme

Eliminés au second tour après sept matches alors qu’ils avaient terminé la saison 8èmes, les Grizzlies peuvent rentrer à Memphis la tête haute.

Grosse surprise de ces playoffs 2011, la franchise a pris conscience de tout son potentiel et aujourd’hui, malgré le goût amer laissé par une élimination encore fraiche, l’heure est à l’optimisme et à la confiance.

« Sachant d’où nous venons, je suis fier d’où nous sommes arrivés. Aussi décevante et difficile soit cette défaite, nous avons fait un super parcours et nous attendons la prochaine saison avec impatience, » confiait Lionel Hollins au Memphis Commercial Appeal.

« C’est dur mais nous devons construire là-dessus en sachant que nous pouvons jouer contre n’importe qui, » ajoutait Zach Randolph dont le dernier passage en playoffs remontait à 2003.

Un enthousiasme totalement légitime puisque, en imaginant que Marc Gasol reste et sauf transfert, l’équipe est assurée de garder la même ossature.

Suivre l’exemple du Thunder

Néanmoins, les joueurs le savent : le coup de la « surprise, » ça ne marche qu’une fois.

« Les gens vont attendre de nous que l’on soit meilleurs. Ils vont nous considérer comme une ‘top team’ désormais, » rappelait justement Randolph.

Forts de leur nouvelle expérience, les Grizzlies aimeraient justement prendre exemple sur leur bourreau du jour : le Thunder.

« Regardez Oklahoma City. L’année dernière, ils ont perdu contre les champions et maintenant, ils jouent en finale de conférence. Nous pouvons nous servir de cet exemple pour l’année prochaine, » clame un Tony Allen désormais certain qu’il a fait le bon choix en rejoignant la franchise l’été dernier.

En attendant, les Grizzlies vont avoir quelques semaines pour se reposer et repenser à la formidable aventure qu’ils ont vécue. Une saison bien au-dessus de toutes les espérances.

« C’est dur de finir la saison comme ça, » expliquait Darrell Arthur, « mais qui aurait pu penser que Memphis serait à un match de la finale de conférence ? »

Clairement ? Personne, mais eux y ont cru et ils n’étaient pas si loin d’y arriver.