Rudy Gay était dépité dans le vestiaire des Grizzlies dimanche soir. L’ailier vedette de la franchise l’a mauvaise. Mélange de frustration et d’amertume. Blessé, Gay a vu Zach Randolph prendre le leadership sportif et moral d’une équipe qui n’a jamais utilisé l’absence du champion du monde 2010 comme excuse.
Il a aussi ce sentiment indigeste de n’avoir pas pu aider ses coéquipiers pour les matches les plus important de l’histoire des Grizzlies. Mais OJ Mayo en tête, Memphis est déjà tourné vers la saison prochaine avec Gay sur le parquet.
Avec le bras en écharpe pour encore deux semaines, Gay, sur le flanc depuis le 15 février, va devoir encore être d’une patience bouddhiste. Aucun contact ne lui est autorisé pour encore quatre mois, conséquence de son opération à l’épaule.« Quand il sera de retour, on sera une meilleure équipe. On sera plus efficace et dangereux dans le périmètre et ça nous rendra plus forts« , assure l’ex-6e homme redevenu titulaire.
Il sera prêt pour le training camp, si le lock-out ne le prive pas d’un retour tant attendu. Lui bout. Ses coéquipiers l’attendent, à l’image également de Mile Conley:
« Avec lui de retour, notre équipe sera au complet, maintenant qu’on sait ce qu’il faut en playoffs on sera encore meilleurs« .