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Preview Playoffs 2011 : Dallas (3) – Oklahoma City (4)

Surprise ! On imaginait les Los Angeles Lakers, voire les San Antonio Spurs. Finalement, on n’aura ni les uns, ni les autres.

Car c’est bien un choc inattendu, mais tout à fait passionnant, qui prendra place en finale de conférence ouest. Dallas attend son adversaire depuis quelque temps déjà. Oklahoma City, à la faveur d’une victoire probante lors du match 7 de sa série face aux Grizzlies, a gagné le droit de les rejoindre.

Une équipe de vétérans face à des jeunes loups plein d’ambition. Ça nous promet du spectacle et des duels de toute beauté.

Meneurs

[pub_300_video] Il n’y a pas opposition de style plus marquée. D’un côté, Jason Kidd, les jambes lourdes et le poids des années sur les épaules. Mais toujours cette intelligence de jeu, ce sens de la passe et un talent défensif qui en font un des meneurs les plus complets de l’Histoire.

En face, Russell Westbrook. Des cannes de feu, cette capacité à attaquer le cercle à tout moment et une absence totale d’appréhension. Le joueur du Thunder continue de s’adapter à son rôle de meneur. Ça lui pose parfois des problèmes alors qu’il tente toujours de trouver le juste milieu entre son scoring et celui de ses coéquipiers, en particulier Kevin Durant.

Si Westbrook peut très bien défendre sur Kidd, on n’imagine pas Rick Carlisle placer son vétéran sur le feu follet adverse. Cela reviendrait à épuiser sa rampe de lancement et à risquer d’ouvrir la défense. C’est plutôt DeShawn Stevenson, voire peut-être Rodrigue Beaubois, qui auront donc cette charge.

Avantage : Oklahoma City

Extérieurs

Si Dallas en est arrivé là, c’est avant tout parce que l’équipe a su se créer une identité défensive. Avec DeShawn Stevenson à l’arrière et Shawn Marion à l’aile, Rick Carlisle assume ce choix. L’ambition est désormais avant tout de contenir l’adversaire, même si ça suppose aussi parfois un manque de scoring.

En face, Thabo Sefolosha est lui aussi un spécialiste défensif. Dans cette série, il devra gérer l’apport du banc mais pourrait surtout laisser beaucoup de temps de jeu à James Harden, rayonnant ces derniers temps. Et qui pose des problèmes insolubles quand on l’associe à Russell Westbrook et Kevin Durant.

Justement, à l’aile, il y a Kevin Durant du côté d’Oklahoma City. Le meilleur marqueur de la ligue pourrait avoir plus d’espace que face à Memphis. Shawn Marion est long, athlétique et peut gêner son adversaire direct. Mais peut-il encore tenir tout un match ? Pas sûr.

Avantage : Oklahoma City

Intérieurs

Dirk Nowitzki. Avec ce seul nom, on comprend déjà l’avantage qu’auront les Mavericks. L’intérieur allemand peut tirer de partout, dans toutes les positions, créant par là-même des espaces pour ses coéquipiers et déstabilisant une défense qui ne sait jamais quoi faire face à lui.

A ses côtés, Tyson Chandler semble être son complément idéal. Long, vif, il comble les vides lorsque son partenaire est pris de vitesse. il propose aussi une présence intimidante dans la raquette et une dimension athlétique en attaque. Ces deux-là font donc la paire.

En face, Serge Ibaka aura fort à faire face à Nowitzki. Grand, longiligne, le Congolais peut bien gêner les prises de tir de son adversaire, mais on doute qu’il soit capable de l’arrêter de manière consistante, et sans faire faute. Kendrick Perkins, lui, est exactement le genre de pivots qu’aime Tyson Chandler. Le joueur texan a l’avantage en vitesse, en hauteur et Perkins aura du mal à le stopper. Un avantage aux deux postes qui pourrait pousser Scott Brooks à beaucoup utiliser ses remplaçants.

Avantage : Dallas

Les bancs

C’est l’un des énormes points forts de Dallas. Jason Terry, Brendan Haywood, Peja Stojakovic, J.J. Barea et les autres apportent tous quelque chose, on l’a bien vu face aux Lakers. Il leur faudra continuer à carburer, surtout offensivement, là où les titulaires pêchent parfois.

Ce n’est pas non plus trop mal du côté du Thunder, même si leurs ressources sont plus spécialisées. Nick Collison, par son intelligence de jeu, peut bien gêner Dirk Nowitzki. Nazr Mohammed, plus long et mobile que Kendrick Perkins, propose une alternative intéressante face à Tyson Chandler. Sans oublier James Harden ou Eric Maynor.

Avantage : Dallas

Les coachs

Rick Carlisle n’a jamais vraiment eu la reconnaissance qu’il mérite. Aux Pistons, aux Pacers, il était celui qui faisait bien tourner ses équipes, mais qui semblait incapable de leur faire atteindre le niveau ultime. C’est quelque chose qu’on lui a également reproché à Dallas. Aujourd’hui, il a l’occasion de changer cette réputation qui lui colle à la peau. Il lui faudra continuer son parcours sans faute jusqu’à présent.

Scott Brooks, coach de l’année en 2010, est comme son équipe : il progresse année après année. Aujourd’hui, il travaille en confiance avec ses joueurs. On pourrait lui reprocher de ne pas recadrer suffisamment ses joueurs ou de trop ménager les susceptibilités. Mais tant que ça marche, difficile d’être critique.

Egalité

Les clés de la série

L’apport offensif de Kevin Durant. Shawn Marion doit se démener pour limiter l’impact de l’ailier adverse. Car si Durant flirte tous les matchs avec la barre des 40 points, il sera très difficile pour les Mavericks de résister et de s’en sortir à chaque fois.

La résistance du Thunder face au secteur intérieur des Mavericks. Dirk Nowitzki est la clef offensive de Dallas. Là aussi, Serge Ibaka, Nick Collison et les autres vont avoir du boulot pour contenir à la fois le talent de l’Allemand et sa capacité à ressortir le ballon pour trouver des coéquipiers démarqués. C’est un casse-tête constant. Et un défi.

L’apport du banc de Dallas. On l’a déjà dit : les titulaires texans ne sont pas des gros scoreurs. Il faut donc que le banc des Mavericks apportent une pleine contribution, ce qu’il a fait face aux Lakers. Mais Los Angeles était usé et n’assurait plus les rotations défensives nécessaires. Oklahoma City, jeune et plein d’entrain, peut-il faire face ?

Les statistiques

Oklahoma City

Dallas

Le bilan de la saison

Dallas : 2-1

24 novembre : Oklahoma City – Dallas (103-111)
27 décembre : Oklahoma City – Dallas (93-103)
6 janvier : Dallas – Oklahoma City (95-99)

Verdict

Les deux équipes ont leurs arguments, des points forts sur lesquels s’appuyer mais aussi des difficultés. Comme souvent, c’est l’équipe qui sera la plus constante et qui conservera l’avantage du terrain qui sortira vainqueur de l’affrontement. A ce jeu-là, les deux premier matchs à Dallas risquent bien d’être cruciaux.

Après avoir triomphé de Memphis, on voit bien Oklahoma City surprendre des Mavericks qui ont eu énormément de repos. Trop ?

Pronostic

Oklahoma City : 4-2

Calendrier

Mardi 17 mai : Dallas – Oklahoma City
Jeudi 19 mai : Dallas – Oklahoma City
Samedi 21 mai : Oklahoma City – Dallas
Lundi 23 mai  : Oklahoma City – Dallas
Mardi 25 mai : Dallas – Oklahoma City*
Jeudi 27 mai : Oklahoma City – Dallas*
Samedi 29 mai : Dallas – Oklahoma City*

* Si nécessaire

Votre pronostic

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