Après les Sixers, le Thunder, les Bulls et les Nets, Timothé Luwawu-Cabarrot découvrait une cinquième franchise en six ans de NBA cette année.
Malheureusement pour l’ailier international, qui sortait tout juste d’une belle médaille d’argent olympique, cette aventure en Géorgie a de nouveau accouché d’une souris : avec un temps de jeu plafonnant à 13 minutes par match et un rôle moindre de « 3&D » dans la rotation de Nate McMillan.
« Il n’y a rien de concret pour le moment, mais je m’en fous un peu »
De nouveau dans le giron fédéral, TLC a retrouvé une place de titulaire avec les Bleus, et de vraies responsabilités dans le jeu. Des deux côtés du terrain.
« Bien sûr, je suis là pour ça, je suis là pour jouer. Je ne suis pas là pour faire de la figuration et courir [dans le vent]. Déjà que je ne prends pas énormément de plaisir pendant l’année, surtout cette année. Je veux jouer et me faire plaisir. Les responsabilités viennent avec, donc c’est cool, je les prends à 100%. Je suis content de pouvoir être sur le terrain, surtout avec des potes. Ça reste un jeu. »
Sans pression particulière avec le maillot tricolore sur les épaules, l’ancien d’Antibes se concentre pour le moment sur les objectifs de l’Equipe de France. Sa situation contractuelle ne l’inquiète pas outre-mesure en cette fin août…
« Je ne suis pas encore fixé, je n’ai encore rien signé. Il n’y a rien de concret pour le moment, mais je m’en fous un peu, pour être honnête. Je suis avec l’Equipe de France et je suis content. Après l’Equipe de France, si je peux partir en vacances, je partirai en vacances et puis, j’attendrai l’opportunité de signer quelque part quand elle arrivera. »
« Pour le moment, je suis aux Etats-Unis, je joue en NBA »
Une bonne performance à l’Euro, aussi bien individuelle que collective, pourrait lui servir de tremplin pour repartir de l’avant outre-Atlantique. Mais TLC ne le voit pas du même oeil !
« Non, non, non ! C’est ce que je me disais avant les Jeux Olympiques mais on s’est bien rendu compte après que ça ne servait à rien », reprend-il avant de préciser. « [Avec] les Hawks, [on a] zéro [communication]… Avec le reste de la NBA, il y a quelques conversations, quelques choses sympas qui se passent avec mon agent. »
Bien que relégué au bout du banc des Hawks, Luwawu-Cabarrot croit encore en sa bonne étoile en NBA. Quand on lui demande si les exemples de retours réussis en Europe de Guerschon Yabusele, au Real Madrid, ou Elie Okobo à l’Asvel (et maintenant à Monaco) ne l’incitent pas à considérer un retour sur le Vieux Continent, TLC a la réplique rapide.
« C’est bien pour eux, tant mieux pour eux. Qu’ils en profitent. C’est leur vie, ce n’est pas la mienne. Pour le moment, je suis aux Etats-Unis, je joue en NBA et si un jour, il faut rentrer en Europe, je serai là pour leur botter le cul [sourire] ! »
Propos recueillis à Paris