Si Scotty Pippen Jr. s’est montré à son avantage en attaque pour ses premiers pas avec les Lakers, Max Christie, lui, a été en grande difficulté. En Summer League, que ce soit la California Classic ou l’édition annuelle à Las Vegas, ses chiffres ont en effet été maigres.
La preuve : il n’a affiché qu’un petit 27% de réussite au shoot (7.4 points de moyenne en huit matches) et un très vilain 20% à 3-pts, malgré ses trois tentatives par rencontre. Il ne peut pas nier qu’il s’est raté cet été.
« Ce qui est évident, c’est que je n’ai rien mis à 3-pts ou avec mon shoot », confirme-t-il à The Athletic. « Je ne suis pas vraiment inquiet de tout ça. Je sais que je suis un bon shooteur à 3-pts, ça va se voir avec le temps. C’est sans doute ma plus grande force. Ce n’est simplement pas le cas en ce moment. »
L’arrière avait déjà manqué de précision en NCAA, avec Michigan State, puisqu’il n’était qu’à 31% de réussite derrière l’arc la saison passée.
S’il estime que le shoot extérieur reste une de ses qualités, comment explique-t-il alors sa maladresse ?
« Je pense que c’est mental à ce stade. Dès que j’attrape la balle, je suis très concentré sur le fait de mettre mon tir. Je le veux tellement. C’est pourquoi je manque mes tentatives. Je dois décompresser un peu quand j’ai balle. Je dois être conscient que je peux mettre dedans. Ça va venir en jouant plus de matches. Je vais m’améliorer. C’était simplement de la Summer League. J’ai pris la température. »
Max Christie va devoir monter d’un cran et à Los Angeles, on ne semble pas encore préoccupé par la situation, en rappelant notamment qu’il faut un temps d’adaptation.
« Le shoot, ça vient un peu plus tard en NBA », commente Jordan Ott, assistant coach des Lakers qui s’est occupé de l’équipe de Summer League. « La ligne à 3-pts n’est pas la même (plus éloignée du cercle en NBA) qu’en NCAA. Son coach à l’université, Tom Izzo, avait confiance en son tir. Nous aussi. Il va y arriver. »
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