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Pourquoi Ime Udoka a eu besoin de quitter San Antonio pour se préparer à devenir coach

NBA – Si son expérience avec Gregg Popovich fut capitale, elle a aussi éloigné des réalités de la ligue l’entraîneur de Boston. Ses passages à Philadelphie et Brooklyn ont ainsi été précieux.

Passer par San Antonio et sous les ordres de Gregg Popovich, c’est sans doute la meilleure école de formation possibles pour les coaches. Mike Budenholzer, champion 2021 avec Milwaukee après être passé par le banc texan, l’a prouvé la saison passée et cette année, Steve Kerr et Ime Udoka le confirment à nouveau.

L’entraîneur de Golden State et de Boston ont été dirigés, durant leur carrière de joueur, par la légende des Spurs, et le second a même été son assistant coach pendant quelques saisons.

Au fil des années, les disciples de Popovich ont essaimé partout dans la ligue. Mais une expérience à San Antonio, aussi précieuse et enrichissante soit-elle, n’est pas totalement représentative du monde de la NBA.

« J’ai déclaré un certain nombre de fois à quel point ce fut bénéfique pour moi de quitter San Antonio pour revenir à la vraie NBA », commente Ime Udoka. « Je pense que les sept années là-bas furent bénéfiques, pour le joueur que je fus, pour le coach que je suis, mais partir pendant deux ans l’était tout autant. Peut-être plus. C’était inestimable dans ma préparation pour devenir coach, pour une foule de raisons. »

« Les Spurs, c’est un peu un conte de fée, les Bisounours. J’avais besoin de revenir à la véritable réalité de la NBA, comme quand j’étais joueur »

Lesquelles ? Pourquoi est-ce si important de quitter le cocon texan, si stable et si efficace pendant toute la décennie 2000 et une grande partie des années 2010 ?

« Chez les Sixers, on avait la victoire en ligne de mire et j’ai été viré après ça. Chez les Nets, la situation était intense. La mentalité, c’était de gagner tout de suite, et il y avait pour ça des superstars. Ce fut de bon augure pour moi, pour la suite. Les Spurs, c’est un peu un conte de fée, les Bisounours. J’avais besoin de revenir à la réalité de la NBA, comme quand j’étais joueur. Cela m’a aidé pour ce début de saison, qui fut compliqué. »

Évidemment, le champion 2014 avec les Spurs en tant qu’assistant ne néglige pas son expérience à San Antonio. Surtout avant d’aborder ces Finals.

« J’ai coaché deux Finals de suite, lors de mes deux premières années sur le banc (2013 et 2014), et j’ai moi-même, en tant que joueur, disputé une finale de conférence (2008, toujours avec San Antonio) », rappelle-t-il. « Assistant coach, j’ai gagné le titre donc je peux, en quelque sorte, donner des conseils à mes joueurs. »

Depuis sa qualification en Finals, a-t-il d’ailleurs eu Gregg Popovich au téléphone ?

« On n’a pas discuté encore, non. On s’est écrit. J’ai manqué son appel, j’étais dans l’avion, il m’a laissé un message sympa sur ma boite vocale. Je sais qu’il me suit et on va se parler à un moment ou à un autre. Il m’a aidé pendant ma carrière et il sait dans quelle situation je suis. Il a connu ça à de nombreuses reprises. On est pareil lui et moi : on ne dérange pas les gens. Mais je sais qu’il me soutient, je l’ai entendu par d’autres personnes. »

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