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Preview NBA Finals 2022 | Golden State (3) – Boston (2)

NBA – Stephen Curry et les Warriors face à Jayson Tatum et les Celtics, c’est la séduisante affiche des NBA Finals 2022. Qui succédera aux Bucks ?

C’est le jour J ! Les NBA Finals débutent cette nuit à San Francisco et on ne pouvait rêver d’un duel plus alléchant que celui entre les Golden State Warriors et les Boston Celtics.

Après deux ans de purgatoire et une saison régulière remplie de blessures, les Warriors sont de retour au sommet de la conférence Ouest derrière Stephen Curry, Klay Thompson et Draymond Green, leur trio légendaire. Avec ses trois joueurs présents ensemble sur le terrain et emmenés par Steve Kerr, les Warriors sont invaincus en playoffs à l’Ouest depuis six saisons consécutives (2015 à 2019 et 2022) ! Pour arriver en finale, ils ont écarté le MVP Nikola Jokic et les Nuggets, le MIP Ja Morant et les Grizzlies, et Luka Doncic et les Mavs. “Quand nous sommes au complet, personne n’a prouvé qu’ils pouvaient nous battre quatre fois en playoffs,” disait d’ailleurs Draymond Green après la victoire sur Dallas.

Les Celtics tenteront donc de relever ce défi. Après un début de saison très poussif pour les hommes d’Ime Udoka, le coach rookie a réussi à fédérer son équipe derrière une identité défensive et l’évolution de Jayson Tatum et Jaylen Brown. Boston a dominé la deuxième moitié de saison avec un record de 26 victoires pour seulement 6 défaites derrière la meilleure défense de la ligue. Ils ont balayé Kevin Durant et les Nets, terrassé Giannis Antetokounmpo et les champions en titre en sept matchs avant de remettre le couvercle face à Jimmy Butler et Miami.

Si les deux équipes sont construites sur des fondations défensives, leur style offensif est diamétralement opposé, ainsi que leur expérience. Ce sont les premières Finals pour tous les joueurs de Boston, alors que le noyau dur des Warriors s’apprête à jouer sa sixième finale en huit saisons, une première en NBA depuis les Bulls des années 90. Les Celtics ont toutefois démontré tout au long de ces playoffs qu’expérience n’est pas synonyme de succès et ils débarquent à San Francisco avec une seule idée en tête : aller chercher une 18e bannière de champions.

PRÉSENTATION DES WARRIORS

Le cinq de départ : S. Curry, K. Thompson, A. Wiggins, D. Green. K.Looney
Le banc : J. Poole, J. Kuminga, , N. Bjelica, J. Toscano-Anderson, D. Lee, O. Porter Jr*, Andre Iguodala*, Gary Payton II*
Les absents : James Wiseman (genou)
Le coach : S. Kerr

*retour de blessure

POINTS FORTS

Une défense polyvalente. Deuxième meilleure défense NBA cette saison, les Warriors ont prouvé en playoffs qu’ils pouvaient s’adapter à chaque adversaire. Cette capacité était non seulement évidente de série en série mais également possession après possession. Contre Luka Doncic et les Mavs, on a vu la défense de Golden State alterner entre individuelle, zone 1-2-2, zone 2-3, et boîte pour garder le Slovène sur le qui-vive et mettre Dallas mal à l’aise. Face à Boston, qui dépend souvent des un-contre-un de Jayson Tatum et de Jaylen Brown, les Warriors utiliseront sans nul doute une stratégie similaire pour ralentir les Celtics et courir en transition dès que possible.

Un collectif qui a le vent en poupe. À ce stade de la compétition, nous n’avons pas besoin de vous dire que Stephen Curry et Draymond Green sont essentiels pour Golden State. C’est par contre ce qui se passe autour d’eux qui est important à souligner. Après une saison régulière en dents de scie à cause de nombreuses blessures, les Warriors ont réussi à trouver le rythme de croisière pour monter en pression série après série. Quatre mois seulement après son retour de blessure, Klay Thompson est redevenu létal, malgré une certaine inconstance. Andrew Wiggins et Kevon Looney sont devenus des stars dans leur rôle complémentaire. Jordan Poole amène du punch en sortie de banc, et Steve Kerr a sorti de son chapeau des jokers de luxe comme les deux rookies, Jonathan Kuminga et Moses Moody, Damion Lee, ou encore Nemanja Bjelica. Ils ont tous répondu présents. Golden State joue son meilleur basket de la saison au meilleur des moments.

POINTS FAIBLES

Les balles perdues et tirs en première intention. Au deuxième tour, face à la défense agressive des Grizzlies, les Warriors ont offert un festival de balles perdues et se sont souvent précipités pour prendre des tirs trop rapides. Ils ont rectifié le tir en finale de conférence mais ils auront du mal à rester dans le droit chemin face à Boston. En Finals NBA, chaque possession vaut de l’or, et Golden State devra limiter les offrandes à la meilleure défense de la ligue pour ne pas lui donner des points faciles qui auront une lourde conséquence.

Quel impact pour Otto Porter Jr., Gary Payton II et Andre Iguodala ? Sur le papier, les Warriors ont un banc plus dense que leur adversaire mais pourront-ils compter sur un effectif au complet ? Otto Porter Jr, Gary Payton II et Andre Iguodala, tous trois blessés, devraient sortir de l’infirmerie à temps pour le premier ou le deuxième match. On peut toutefois se demander quel genre de services ils pourront rendre à leur équipe. Otto Porter Jr s’est blessé aux deux pieds lors des deux dernières semaines et possède un long historique de blessures. Gary Payton II a manqué le dernier mois de compétition après sa fracture du coude contre Memphis, et Andre Iguodala n’a joué 3 de leurs 16 matchs de playoffs. Ils seront frais mais également en manque de rythme. Si les trois joueurs peuvent participer à la majorité des matchs de cette finale, ne serait-ce que pour offrir quelques minutes de rotation ici et là, ce sera une aubaine pour Steve Kerr. S’ils retrouvent leur place à l’infirmerie, attention danger.

PRÉSENTATION DES CELTICS

Les titulaires : M. Smart, J. Brown, J. Tatum, A. Horford, R. Williams.
Les remplaçants : G. Williams, D. White, P. Pritchard, D. Theis, Aaron Nesmith, Nik Stauskas, Luke Kornet
Le coach : I. Udoka.

POINTS FORTS

La meilleure défense NBA en 2022. La saison des Celtics a changé du tout au tout dès qu’ils ont adopté l’identité défensive tant voulue par Ime Udoka. Ils ont terminé avec la meilleure défense de la saison régulière, et étaient statistiquement un poil plus fort dans ce registre lors des playoffs. Face à eux se dresse une équipe de Golden State qui est de loin la meilleure attaque des playoffs grâce à un style unique en son genre. La 18e bannière passera par la défense pour les Celtics.

Le sept majeur le plus solide des playoffs ? Malgré la qualité de l’effectif des Warriors, le manque de taille de Stephen Curry et de Jordan Poole représente une faille que chacun de leur adversaire essaie d’exploiter. Le cinq majeur de Boston, ainsi que Grant Williams et Derrick White, sont d’une solidité à toute épreuve. Ils sont physiquement imposants, peuvent jouer grand avec Horford et Williams, ou plus petit, permettant à leur défense d’alterner plusieurs styles. Grant Williams et Derrick White sont d’ailleurs la clé pour Boston, les deux joueurs ayant eu tir ouvert après tir ouvert dans chaque série de playoffs. Jusqu’ici, ils ont fait suffisamment payer leurs adversaires pour aider Boston à atteindre les NBA Finals. Ils devront continuer face aux Warriors.

POINTS FAIBLES

Le genou de Robert Williams III et la cheville de Marcus Smart. Blessé au genou et opéré avant les playoffs, le pivot est revenu rapidement pour retrouver son rôle d’épouvantail dans la raquette des Celtics. Il n’est pourtant clairement pas à 100%. Il a manqué deux matchs face aux Nets, quatre face aux Bucks, un seul contre Miami mais avait beaucoup de mal à courir lors du Game 7 à Miami. Si les trois jours de repos et le calendrier plus clément des NBA Finals devraient l’aider, il est difficile de savoir quel impact il pourra avoir face à une équipe des Warriors qui joue vite et en mouvement lors de chaque possession, et qui peut punir le “drop coverage” à l’envi. Marcus Smart a lui aussi manqué plusieurs matchs de playoffs à cause d’une cheville douloureuse. Sa présence sur le terrain sera primordiale pour ralentir Stephen Curry. Les Celtics n’ont pas la profondeur de banc pour encaisser leurs absences potentielles.

Les ballons perdus. Comme Golden State, Boston a fait partie des équipes qui perdent beaucoup de ballons lors de ces playoffs. Ils ne perdent que 12.8 ballons quand ils gagnent, mais 16.3 quand ils perdent. À l’instar de Miami, la défense des Warriors est l’une des meilleures de la ligue pour provoquer des ballons perdues. Contrairement au Heat, chaque perte de balle contre les hommes de Steve Kerr peut se transformer en 3-points en transition trois secondes plus tard. La marge de manœuvre des Celtics sera donc beaucoup plus mince que lors de leurs trois premières séries, et le duo Tatum – Brown devra donc faire particulièrement attention.

CLÉS DE LA SÉRIE

La défense de Boston peut-elle dicter sa loi ? Les Celtics ont les joueurs, les qualités physiques, et les stratégies (Boston est l’équipe qui “switch” le plus défensivement) pour ralentir les mouvements du ballon et des joueurs des Golden State. Les Warriors ont dû puiser dans leurs réserves face aux Grizzlies, et ce sera le même genre de série. Dans ces playoffs, ils n’ont pas encore rencontré une défense aussi solide que celle de Boston, mais les Celtics n’ont également pas dû faire face à une attaque aussi dynamique que celle des Warriors. Malgré toutes les qualités de cette défense, l’enchainement d’actions côté fort et côté faible de Golden State signifie qu’une simple erreur peut se transformer en backdoor ou tir ouvert. Si les Dubs arrivent à conserver leur identité, à attaquer la raquette pour trouver les tirs qu’ils souhaitent, ils remporteront le titre. Si Boston arrive, à l’image de Rockets de 2018, à les forcer à jouer en un-contre-un, le trophée Larry O’Brien filera dans le Massachusetts. Cette réponse sera grandement dépendante du duel entre Stephen Curry et Marcus Smart. L’activité du double MVP est vitale aux Warriors mais Marcus Smart est l’un des défenseurs qui lui posent le plus de problèmes.

– Qui perdra le moins de ballons ?  On l’a noté plus haut, les deux équipes ont tendance à gâcher des possessions. Pour les Warriors, c’est une question de style mais aussi d’adrénaline. Pour les Celtics, il s’agit souvent d’erreurs mentales comme on l’a vu lors du Game 6 et 7 face au Heat et du Game 5 contre Milwaukee. Quand celles-ci s’enchainent, Boston se retranche dans trop de un-contre-un forcé de Jayson Tatum et Jaylen Brown, provoquant encore plus de maladresses. Compte tenu du niveau de chaque défense, chaque ballon perdu donnera l’occasion à l’autre équipe de marquer des paniers faciles et chacune de ses opportunités peut se transformer à terme en avantage décisif.

L’évolution des duels pendant la série. Les playoffs peuvent souvent se résumer à une histoire de matchups. Qui peut le mieux cacher ses faiblesses ? Qui peut tenter un coup de pari ? Steve Kerr et Ime Udoka devraient débuter de façon classique mais ont prouvé qu’ils n’avaient pas peur d’innover. En saison régulière par exemple, on a vu Jayson Tatum défendre sur Draymond Green pour pouvoir faciliter un “switch” en cas de pick & roll avec Stephen Curry. On a vu Draymond Green sur Marcus Smart pour pouvoir venir en aide et demander au meneur de prendre des tirs de loin. Quid de Robert Williams ? Les Celtics l’ont mis sur des non-shooteurs pendant toute la saison pour lui permettre de protéger le cercle sans conséquence. Peuvent-ils garder cette stratégie face aux shooteurs de Golden State ? Les deux équipes aiment également utiliser un cinq de “petite” taille mais peuvent-ils “survivre” aux lacunes défensives que ça présente ? La partie d’échecs entre les deux entraineurs pour s’octroyer le moindre avantage s’annonce passionnante.

– Quels seconds couteaux feront la différence ? Jordan Poole, Andrew Wiggins, et Kevon Looney d’un côté. Grant Williams, Derrick White, Robert Williams de l’autre. Avec les défenses focalisées sur Stephen Curry, Klay Thompson, Jayson Tatum, et Jaylen Brown, les joueurs complémentaires des deux équipes auront les cartouches pour briller. Est-ce que Grant et White continueront à mettre dedans de loin ? Est-ce que Wiggins et Looney peuvent continuer leur domination au rebond offensif ? Est-ce que Poole peut attaquer l’intérieur de la défense de Boston avec maitrise ? Un ou plusieurs de ses dominos peuvent faire basculer la série.

– État de santé et usure. Le genou de Robert Williams, le coude de Gary Payton II, la cheville de Marcus Smart, les pieds d’Otto Porter Jr et les cervicales d’Andre Iguodala. Qui de ses cinq joueurs pourra non seulement être présent sur le terrain mais également avoir un impact positif ? Avec une rotation plus courte, les Celtics semblent plus en danger que les Warriors sur ce point. Le cas Williams, en particulier, s’avère problématique. S’il ne peut pas jouer ou ne jouer que 10 à 15 minutes par match, son absence va mettre beaucoup de pression sur Al Horford. Le vétéran des Celtics est un pion essentiel de leur équipe mais pourra-t-il enchainer une troisième longue série à 35-40 minutes par match ? L’usure des deux effectifs sera également un aspect à surveiller de près si la série, comme beaucoup, le pensent se termine en 6 ou 7 matchs.

SAISON RÉGULIÈRE

Égalité 1-1

17 décembre 2021 : Boston – Golden State (107-111)

16 mars 2022 : Golden State – Boston (88-110)

VERDICT

Vous l’avez surement déjà compris, ces NBA Finals s’annoncent extrêmement serrées. Les deux équipes ont les armes pour punir leur adversaire et la route vers le trophée de champion passera par la défense.

L’équipe qui arrivera à se défaire régulièrement des grippes adverses prendra le dessus dans ce combat de chefs. Les deux équipes ont prouvé qu’elles pouvaient aller gagner à l’extérieur. Elles n’ont encore jamais perdu deux matchs de suite dans ses playoffs. L’avantage du terrain semble donc illusoire à l’exception d’un éventuel Game 7 au Chase Center. Les Warriors y sont jusqu’ici invaincus dans ces playoffs et la pression sera sur leurs épaules lors des deux premiers matchs.

Stephen Curry et Golden State veulent continuer d’écrire leur légende. Jayson Tatum et Boston veulent entrer dans celle des Celtics. Ces Finals divisent notre rédaction avec un équilibre qui penche légèrement pour les Warriors. Cinq des neuf votants voient cependant cette série aller en sept matchs. L’affiche fait cependant l’unanimité et nous avons de hâte de connaitre le successeur des Bucks. Bonnes Finals !

CALENDRIER

Game 1 : à San Francisco, jeudi 2 juin (03h00, dans la nuit de jeudi à vendredi en France)
Game 2 : à San Francisco, dimanche 5 juin (03h00, dans la nuit de dimanche à lundi en France)
Game 3 : à Boston, mercredi 8 juin (03h00, dans la nuit de mercredi à jeudi en France)
Game 4 : à Boston, vendredi 10 juin (03h00, dans la nuit de vendredi à samedi en France)
Game 5* : à San Francisco, lundi 13 juin(03h00, dans la nuit de lundi à mardi en France)
Game 6* : à Boston, jeudi 16 juin (03h00, dans la nuit de jeudi à vendredi en France)
Game 7* : à San Francisco, dimanche 19 juin (03h00, dans la nuit de dimanche à lundi en France)

* Si nécessaire.


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