NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
DET
NYK1:30
LAC
DEN4:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • DET1.82NEW2Pariez
  • LA 1.37DEN3.15Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Une photo, une histoire | Derrick Rose, le plus jeune MVP

NBA – Alors que la NBA actuelle nous inonde d’images au quotidien, Basket USA décide de suspendre le temps en s’arrêtant sur une photo plus forte que les autres pour en raconter l’histoire.

L’United Center était pourtant habitué à ce genre de scène. Mais ce 4 mai 2011, cette remise du trophée de MVP a une saveur toute particulière. Treize ans après la cinquième et dernière statuette de Michael Jordan, Derrick Rose reçoit à un tour son titre de meilleur joueur de la saison. Avec ce détail qui va le faire rester dans l’histoire pendant encore un moment : à 22 ans (et quasiment 7 mois), il devient le plus jeune MVP jamais désigné.

Fan de longue date des Bulls, notre photographe Chris Elise se retrouve face à lui ce jour-là, au-milieu d’une petite armée de professionnels de l’image, parqués sur le terrain. L’antre des Bulls, il la connaît parfaitement. C’est ici qu’il a connu ses « meilleurs moments » NBA. C’est là où il a notamment pu suivre les exploits de ce « D-Rose », qui ne fréquentait pas encore les infirmeries, tout au long d’une saison régulière restée dans les mémoires.

Avec ses 25 points, près de 8 passes et 4 rebonds, l’électrique meneur a porté Chicago, avec Luol Deng, Carlos Boozer et Joakim Noah comme lieutenants, vers le sommet de la conférence Est (62 victoires – 20 défaites), devant le Heat du « Big Three » (LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh) nouvellement formé, et de la ligue.

Une saison de folie, marquée par une affolante proportion à s’élever vers le cercle, qui avait été annoncée par l’intéressé lui-même. Notre preneur d’images se souvient en effet qu’avant le démarrage de cette saison 2010/11, le rookie de l’année 2009 s’était demandé « pourquoi » il ne pourrait pas être le MVP de cette ligue. Mémorable prophétie. Car dans les votes à l’issue de la saison, il a terminé loin devant des superstars déjà établies (Dwight Howard, LeBron James, Kobe Bryant…).

Le soir de la cérémonie, Chicago reçoit les Hawks pour le Game 2 de la demi-finale de conférence. Les Bulls, battus lors de la première manche à domicile, ont écarté les Pacers en cinq manches lors du premier tour. L’annonce de l’attribution du trophée a été faite la veille de ce match que les Bulls remporteront avant de plier la série en six manches, et de s’incliner en cinq face à Miami en finale de conférence.

Un portrait facile à prendre

« C’est un moment particulier », raconte Chris Elise, qui dispose à l’époque d’un ‘spot’ permanent autour du terrain. « Même en étant un grand fan des Bulls, de D-Rose, avec une campagne de playoffs en cours – tu es quand même vraiment au top de toutes les émotions – le boulot est à faire. »

Sa principale difficulté sur le plan technique, ce sont les changements d’éclairage et le jeu des spots propres à une telle cérémonie. « Il faire attention à bien ajuster les réglages techniques sur son boitier pour obtenir une bonne photo. À part ça, c’est relativement simple étant donné qu’il pose. Tu fais le job. Il n’y a rien de spectaculaire, de compliqué. C’est un portrait classique, posé. »

Classique peut-être, mais ô combien symbolique du fait de ce contexte sportif. Ce trophée « est avant toute chose pour la ville de Chicago », lâche au micro Derrick Rose après avoir été salué par l’ancien patron de la ligue, David Stern. « Ça fait partie des plaisirs de photographes, de témoigner de l’histoire de ce sport », apprécie encore Chris Elise, qui dit avoir entretenu une relation amicale avec le meneur aujourd’hui aux Knicks.

« Il a vu ma tête de métèque, ma ganache pendant assez longtemps à Chicago depuis son année rookie », en sourit le photographe. « Je fais partie des gars qu’il a vus depuis le début. » Dans les années qui suivront, que ce soit à Boston ou à Los Angeles où le professionnel de l’image voyagera, D-Rose ne manquera pas d’aller le saluer.

« Venir taper la discute deux ou trois minutes après son échauffement avant qu’il ne retourne vestiaire », décrit-il. « Au fur et à mesure, on en est venu à prendre des nouvelles de nos familles respectives, de parler de sa paternité. C’est un gars sympa, touchant, émouvant. Ces dernières saisons, quand on se renvoyait à Los Angeles, il me disait qu’il était juste content de pouvoir jouer. »

À (re)lire :

Une photo, une histoire | Le poster de LeBron James sur Jason Terry

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités