Enfin un peu de positif pour Orlando, qui n’a jamais démérité depuis le début de saison malgré l’enchaînement des défaites et qui a vu le vent tourner du bon côté cette nuit à Charlotte. Pour le retour de Jalen Suggs, les Floridiens ont en effet renoué avec la victoire après dix matchs de disette, avec pour « fun fact » les prestations remarquées des frères Wagner, Franz et Moritz.
Le rookie s’est distingué avec un match plein bouclé à 19 points (à 8/11 au tir), 6 rebonds, 7 passes décisives, et 2 contres tandis que Moritz a signé son deuxième meilleur match offensif en carrière NBA avec 26 points. Le tandem a notamment œuvré dans le 15-2 passé par Orlando dans le dernier acte pour s’envoler vers la victoire, savourée à sa juste valeur.
« C’est beaucoup de travail. Tu travailles tous les jours, en match, à l’entraînement et au bout d’un moment, tu veux voir tes efforts être récompensés, notamment par une victoire. A un moment, on s’est dit qu’il fallait jouer pour gagner, aller la chercher. C’est clair que ça compte », a souligné Moritz.
Un esprit de fraternité qui rejaillit sur toute l’équipe
D’autant plus alors que les Floridiens avaient concédé cinq de leurs six derniers revers par 6 points d’écart ou moins. Cette fois, le groupe n’a pas plongé au moment de conclure.
« On a déjà vu ce scénario puisqu’on s’est souvent retrouvés dans des fins de matchs serrées récemment et où on a un peu perdu notre sang-froid, notamment en perdant le fil défensivement. Tu peux rater des tirs, mais tu dois rester intransigeant sur les principes du plan de jeu. Et si tu t’y tiens, le jeu peut à nouveau évoluer en ta faveur. On l’a souvent expérimenté ces derniers temps. On était tous motivés pour changer ça, à se dire : « Cette fois, on garde le pied sur l’accélérateur et on continue à jouer intelligemment, comme il faut, sans perdre notre sang-froid ». Je suis vraiment heureux que ce soit arrivé aujourd’hui », a poursuivi Moritz Wagner.
Cette saison, c’est plutôt Franz qui s’était montré, allant jusqu’à se mêler à la course pour le rookie de l’année après son mois de décembre remarquable (19.5 points, 5.1 rebonds, 3.1 passes décisives) ponctuée par une pointe à 38 points et un trophée de Rookie Of The Month. Cette fois, c’est Moritz Wagner qui a haussé son niveau de jeu.
L’association des deux a particulièrement apporté au Magic qui a en plus pu compter sur les relais de Jalen Suggs, RJ Hampton ou encore Gary Harris.
« Ce sont deux frères, donc on peut dire qu’ils sont liés, connectés, qu »ils ont cette cohésion. Mais ce qu’ils ont fait de très bien, c’est qu’ils ne se sont pas seulement cherchés, mais qu’ils ont fait les bons choix pour leurs coéquipiers aussi. Ils ont aussi parlé à leurs coéquipiers, avec cet esprit compétitif qui a gagné toute l’équipe », a pour sa part souligné Jamahl Mosley.
« On peut se parler différemment et on sait comment l’autre va le prendre. Ce niveau de compréhension, l’un envers l’autre, ça aide beaucoup c’est sûr »
Forcément, la connexion entre les « Wagner Bros. » sert le Magic, tant les deux joueurs se connaissent et n’hésite pas à se parler franchement pour avancer.
« C’est vrai que ça nous aide en terme de communication, parce qu’on se connaît tellement bien l’un et l’autre. En tout cas je le ressens comme ça, parce qu’on peut se parler différemment et qu’on sait comment l’autre va le prendre. Ce niveau de compréhension, l’un envers l’autre, ça aide beaucoup c’est sûr », a reconnu Moe.
Pour Franz, la présence de son grand-frère lui offre aussi un repère non négligeable sur le terrain.
« J’ai regardé beaucoup de matchs de Moe à la fac, et bien sûr en NBA, donc je sais un peu ce qu’il cherche. C’est un joueur intelligent, qui va toujours essayer de faire le bon choix, qui aime passer et créer pour les autres aussi. Parfois, quand je coupe, il se retrouve dans le corner, prêt à tirer, donc c’est assez facile de jouer avec quelqu’un comme lui, qui est vraiment polyvalent. Il rend beaucoup de choses plus faciles en attaque ».
Reste maintenant à confirmer avec plus de régularité, en espérant pour le Magic qu’il ne faudra pas attendre dix matchs de plus pour goûter à nouveau à la victoire.
Tirs | Rebonds | |||||||||||||
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Joueurs | MJ | Min | Tirs | 3pts | LF | Off | Def | Tot | Pd | Bp | Int | Ct | Fte | Pts |
Paolo Banchero | 46 | 34.4 | 45.2 | 32.0 | 72.7 | 1.1 | 6.4 | 7.5 | 4.8 | 3.0 | 0.8 | 0.6 | 2.1 | 25.9 |
Franz Wagner | 61 | 33.2 | 46.3 | 29.5 | 87.1 | 0.9 | 4.7 | 5.6 | 4.7 | 2.3 | 1.2 | 0.3 | 2.4 | 23.8 |
Jalen Suggs | 35 | 28.6 | 41.0 | 31.4 | 88.2 | 0.7 | 3.4 | 4.0 | 3.7 | 2.9 | 1.5 | 0.9 | 2.8 | 16.2 |
Moe Wagner | 30 | 18.8 | 56.2 | 36.0 | 71.8 | 1.3 | 3.6 | 4.9 | 1.4 | 1.6 | 0.8 | 0.4 | 1.8 | 12.9 |
Anthony Black | 78 | 24.2 | 42.3 | 31.8 | 76.1 | 0.7 | 2.3 | 2.9 | 3.1 | 1.8 | 1.1 | 0.6 | 2.1 | 9.4 |
Cole Anthony | 67 | 18.4 | 42.4 | 35.3 | 82.3 | 0.7 | 2.4 | 3.0 | 2.9 | 1.5 | 0.7 | 0.5 | 2.3 | 9.4 |
Wendell Carter, Jr. | 68 | 25.9 | 46.0 | 23.4 | 73.7 | 2.2 | 5.0 | 7.2 | 2.0 | 1.1 | 0.8 | 0.6 | 2.9 | 9.1 |
Kentavious Caldwell-pope | 77 | 29.6 | 43.9 | 34.2 | 86.3 | 0.4 | 1.8 | 2.2 | 1.8 | 0.8 | 1.3 | 0.4 | 1.8 | 8.7 |
Tristan Da Silva | 74 | 22.0 | 41.2 | 33.5 | 87.3 | 1.0 | 2.3 | 3.3 | 1.5 | 0.8 | 0.4 | 0.2 | 1.3 | 7.2 |
Goga Bitadze | 70 | 20.4 | 61.1 | 10.7 | 63.9 | 2.4 | 4.2 | 6.6 | 2.0 | 1.0 | 0.7 | 1.4 | 2.1 | 7.2 |
Jonathan Isaac | 71 | 15.4 | 41.4 | 25.8 | 68.2 | 1.7 | 2.7 | 4.4 | 0.6 | 0.5 | 0.9 | 1.1 | 1.3 | 5.4 |
Trevelin Queen | 31 | 13.9 | 38.1 | 28.6 | 85.7 | 0.8 | 0.9 | 1.7 | 1.2 | 0.7 | 1.0 | 0.3 | 1.2 | 4.9 |
Jett Howard | 60 | 11.7 | 37.4 | 29.6 | 69.6 | 0.3 | 0.8 | 1.2 | 0.7 | 0.6 | 0.2 | 0.2 | 1.1 | 4.5 |
Caleb Houstan | 58 | 13.6 | 42.1 | 40.0 | 88.2 | 0.3 | 1.0 | 1.3 | 0.6 | 0.2 | 0.4 | 0.1 | 1.1 | 4.1 |
Cory Joseph | 50 | 12.2 | 40.3 | 36.4 | 77.8 | 0.3 | 1.1 | 1.5 | 1.4 | 0.4 | 0.5 | 0.1 | 1.0 | 3.5 |
Gary Harris | 48 | 14.8 | 38.3 | 35.6 | 58.3 | 0.4 | 0.9 | 1.3 | 0.6 | 0.4 | 0.5 | 0.3 | 0.9 | 3.0 |
Mac Mcclung | 2 | 5.1 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0.5 | 0.5 | 1.5 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 1.0 | 0.0 |