Plus le temps passe, et plus on se dit que Sam Presti a eu raison de se séparer de Jeff Green. Car, à son poste, Serge Ibaka est en train d’éclore. L’ailier fort est une vraie présence défensive où il apporte une énergie incroyable.
Cette nuit, il a aussi prouvé qu’il pouvait être une solution offensive en mettant ses shoots, même à mi-distance. Avec ce succès (97-94), Oklahoma City mène désormais 3 victoires à rien et se projette déjà sur le prochain tour.
George Karl était dans le vrai. L’entraîneur des Nuggets expliquait avant la série que les qualités athlétiques du Thunder gêneraient ses joueurs. C’est le cas.
Un rythme extrêmement élevé en début de match
Le match démarrait sur les chapeaux de roue avec deux équipes qui voulaient courir. Les Nuggets partageaient le ballon et déplaçaient bien la défense du Thunder, un peu lente parfois. L’équipe n’avait de toute façon pas le choix. Il fallait gagner ce match sous peine de perdre tout espoir de qualification.
Dans le deuxième quart-temps, Serge Ibaka dominait pourtant le secteur intérieur adverse. Trop grand, trop physique, il mettait Kenyon Martin à la torture et aidait les siens à créer l’écart. Raymond Felton et ses coéquipiers perdaient en plus pas mal de ballons, tout en laissant trop de points aux lancers.
La victoire s’éloignait de plus en plus, même si Denver luttait pour rester dans le match. Le trio Russell Westbrook/Kevin Durant/Serge Ibaka prenait ainsi les choses en mains dans le dernier quart-temps. Avec 7 points d’avance à 30 secondes de fin, le Thunder semblait en contrôle.
J.R. Smith redonne l’espoir aux Nuggets
Avec la volonté du désespoir, J.R. Smith inscrivait un 3 points inespéré, puis un autre. Oklahoma City servait Serge Ibaka qui dunkait, seul. Il n’y avait plus que 3 points d’écart et quelques secondes au chrono. Forcément, on cherchait J.R. Smith. Mais les Nuggets laissaient leur arrière se débrouiller. Bien défendu par James Harden, il ne pouvait que prier pour une faute qu’il n’obtenait pas.
Oklahoma City s’impose et peut déjà envisager le prochain tour. Car jamais une équipe ne s’est imposée après avoir été menée 3-0. Le défi, assumé par les joueurs de George Karl, est de ne pas finir fanny.
« Battre cette équipe 4 fois d’affilée n’est pas possible, » expliquait Aaron Afflalo après coup. « La battre une fois l’est, et nous allons le faire. »
https://youtu.be/rcB3sEJ7kss