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Bobby Portis a privilégié le bien-être personnel à l’argent

NBA – Champion NBA, l’ailier-fort des Bucks a privilégié la stabilité sportive aux millions de dollars après avoir galéré depuis son arrivée dans la ligue.

Entre la quête du contrat potentiellement le plus juteux de sa carrière et la stabilité sur le plan sportif au sein d’une formation où il s’est épanoui au cours de l’année écoulée, Bobby Portis a fait son choix. Peu après le début de la « free agency », l’intérieur a donc prolongé à Milwaukee pour un petit contrat de 4.5 millions de dollars par saison sur deux ans, avec la possibilité pour lui d’être à nouveau free agent dès 2022 via une clause libératoire.

Sa décision a pu surprendre alors qu’il pouvait prétendre à plus du double de ce salaire ailleurs, Dallas et Miami s’étant notamment mis sur les rangs pour le récupérer. Mais Bobby Portis sait d’où il vient et à quel point il a galéré pour trouver le contexte parfait dans lequel il pouvait s’épanouir en tant que joueur.

« Le fait d’être dans la ligue depuis un bout de temps maintenant, à l’aube de ma septième saison, j’essayais de chercher un chez-moi dans lequel je pouvais trouver de la stabilité, être heureux et où je pouvais être moi-même », a-t-il répondu à Shams Charania au sujet de ses motivations. « Je pense avoir trouvé cet endroit. J’aime tout ce qui se fait ici, dans un environnement victorieux, qui développe une super identité. J’adore le staff, jouer avec Giannis (Antetokounmpo), Khris (Middleton) et Jrue (Holiday), aux côtés de qui j’ai progressé chaque jour. J’ai vu à quel point ils pouvaient se sacrifier, à quel point ils travaillent. Et il y a de supers fans qui m’ont vraiment soutenu, qui apprécient la façon dont je joue au basket, ce qui rend le tout beaucoup plus appréciable ».

Au tour de Giannis Antetokounmpo de le convaincre

Bobby Portis a également été touché par la démarche de Giannis Antetokounmpo, qui a tout fait pour l’inciter à rester. Un an plus tôt, c’est Bobby Portis qui avait appelé le « Greek Freak » pour le convaincre de son utilité dans la raquette des Bucks. Au terme d’une collaboration d’un an réussie, les rôles ont donc été inversés.

« Ce qu’il m’a dit, c’est que bien sûr la famille passait en premier, et que je devais faire ce qui était le mieux pour ma famille. C’est le message qu’il adresse en général à ses coéquipiers, car c’est un leader incroyable. Donc il voulait que je prenne soin de ma famille mais il voulait aussi que je reste dans le coin et pour longtemps. Qu’un joueur comme Giannis m’appelle, qu’il veuille que je reste et insiste là-dessus tous les jours, c’était top. C’est l’une des premières choses qu’il a dites, après avoir remporté le titre, demander à Jon Horst (copropriétaire de la franchise) de me prolonger », a-t-il ajouté.

En plus du soutien du leader des Bucks, Bobby Portis a été conforté dans son choix par ses expériences précédentes en NBA, dans des équipes de milieu de tableau. Partir, c’était aussi prendre le risque de se retrouver dans un contexte sportif difficile et dans une équipe qui ne tourne pas, où il pouvait ne pas s’y retrouver.

L’environnement sportif doit passer avant l’argent, un raisonnement logique de prime abord, l’un n’allant pas sans l’autre, mais qui ferait presque passer Bobby Portis pour une exception en NBA, dans un milieu que tous les acteurs aiment qualifier comme un « business ».

« J’ai été dans beaucoup d’équipes minables. Sur mes cinq premières années en NBA, je ne suis allé en playoffs qu’une fois et on avait été éliminé au premier tour », a-t-il rappelé. « Je ne voulais passer laisser passer cette chance, d’avoir l’opportunité de jouer dans une équipe calibrée pour aller chercher un titre, qui a eu plusieurs occasions d’aller en finale NBA. Je savais que je pouvais remplir un rôle et avoir un impact sur la victoire dans cette équipe, c’est ce qui a vraiment attiré mon attention. Quand on joue au basket au plus haut niveau, on a peu de temps pour se montrer. Certains jouent cinq ans, d’autres dix et j’espère pouvoir en faire plus de quinze par la grâce de Dieu. Mais la fenêtre est assez étroite pour jouer à ce niveau, et au final, il y a peu de joueurs qui peuvent se proclamer champions NBA. De pouvoir le faire et voir mon travail acharné, mes sacrifices payer et prospérer, ça me donne le sentiment d’être privilégié ».

Bobby Portis Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2015-16 CHI 62 18 42.7 30.8 72.7 2.0 3.5 5.4 0.8 1.6 0.4 0.9 0.4 7.0
2016-17 CHI 64 16 48.8 33.3 66.1 1.2 3.5 4.6 0.5 1.5 0.2 0.6 0.2 6.8
2017-18 CHI 73 23 47.1 35.9 76.9 2.2 4.6 6.8 1.7 1.8 0.7 1.4 0.3 13.2
2018-19 * All Teams 50 26 44.4 39.3 79.4 2.2 5.9 8.1 1.4 2.9 0.7 1.5 0.4 14.2
2018-19 * WAS 28 27 44.0 40.3 80.9 2.2 6.4 8.6 1.5 3.0 0.9 1.6 0.4 14.3
2018-19 * CHI 22 24 45.0 37.5 78.0 2.1 5.2 7.3 1.3 2.8 0.5 1.3 0.4 14.1
2019-20 NYK 66 21 45.0 35.8 76.3 1.2 3.9 5.1 1.5 1.7 0.5 1.1 0.3 10.1
2020-21 MIL 66 21 52.3 47.1 74.0 1.9 5.2 7.1 1.1 1.7 0.8 0.8 0.4 11.4
2021-22 MIL 72 28 47.9 39.3 75.2 2.5 6.6 9.1 1.2 2.4 0.7 1.2 0.7 14.6
2022-23 MIL 70 26 49.6 37.0 76.8 2.2 7.4 9.6 1.5 1.6 0.4 1.2 0.2 14.1
2023-24 MIL 82 25 50.8 40.7 79.0 1.7 5.7 7.4 1.3 2.3 0.8 1.1 0.4 13.8
2024-25 MIL 49 25 46.6 36.5 83.6 1.8 6.6 8.4 2.1 1.9 0.7 1.2 0.5 13.9

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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