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Cameron Payne sait qu’il revient de très loin

NBA – Avant de retrouver un vrai rôle aux Suns, où il a prolongé pour trois ans, le meneur de jeu passé par la Chine où il a été coupé, a bien cru qu’il ne reverrait jamais la NBA.

Cameron Payne n’a pas manqué l’occasion de prendre sa revanche dès que la première opportunité s’est présentée. A l’issue du premier confinement, le meneur avait été appelé en renfort par les Suns, pour jouer dans la « bulle » d’Orlando. Alors au bord du gouffre après avoir été coupé par les Raptors en début de saison, il se souvient de l’état d’esprit avec lequel il avait rejoint la formation de Monty Williams.

« Pour être honnête, quand j’ai signé pour la première fois, je voulais juste pouvoir passer du temps dans la bulle et essayer d’intégrer un roster la saison suivante. Je ne pensais pas que tout cela allait arriver, que nous allions atteindre les Finals. J’avais l’impression que nous allions être capables de faire les playoffs, mais la finale ? Non, même pas un peu », a-t-il confié. « La vie est dingue. J’ai juste travaillé, j’ai pris mon temps, j’ai prié, et je vais continuer à faire la même chose ».

Le fond du trou… puis le rebond

L’épisode de la « bulle » date d’il y a un an à peine, mais Cameron Payne a parcouru tellement de chemin depuis que ses moments difficiles qui l’ont précédé semblent si lointains. Bringuebalé suite à son départ d’OKC, entre Chicago, Cleveland, le banc et la G-League, à finir par courir après des contrats de dix jours, le meneur a même tenté l’aventure en Chine où il a fini par être coupé.

Si bien qu’à 25 ans, il s’est demandé si l’heure était déjà venue de changer de cap.

« J’ai toujours pensé : « Est-ce le moment ? Est-ce que c’est fini pour moi ? Le basket est-il terminé pour moi ? Déjà ? ». Et puis je me disais, « Non, je travaille trop dur. Je travaille trop dur », s’est-il remémoré. « La durée moyenne d’une carrière en NBA est de trois à quatre ans. Je me demandais : « Est-ce que je ne vais y faire que des aller-retours ? ».

Il n’y a encore pas si longtemps, l’ex pensionnaire de Murray State n’avait aucune projection sur la suite de sa carrière, devant composer avec sa propre frustration, et les interrogations de ses proches, notamment après son échec dans le championnat chinois.

« Ça m’a fait un peu mal de rentrer chez moi et que tout le monde me demande ce que je faisais. Avec qui tu vas jouer l’année prochaine ? Ce sont des questions comme ça qui m’ont frustré. Ces questions sont toujours dans un coin de ma tête lorsque je m’entraîne, car je ne veux jamais revenir au bas de l’échelle, aller en Chine, etc etc… », a-t-il ajouté, remerciant au passage sa mère pour son soutien indéfectible. « Elle sait que la route n’a pas été facile. Elle m’a vu pleurer sur un lit d’hôpital, pensant que c’était fini… C’est incroyable. C’est fou. C’est presque comme un rêve devenu réalité ».

Fierté et fidélité

A force de travail et d’abnégation, « Campayne » est en effet passé du cauchemar à un rêve éveillé, prenant activement part à la saison héroïque des Suns. A l’heure de la « Free agency », le meneur s’est donc fait un plaisir de se réengager pour trois ans avec la franchise qui l’a sorti du trou. Même s’il aurait pu gagner sans doute le double de son nouveau salaire annuel ailleurs, le choix de la fidélité a primé, avec un contrat de 19 millions de dollars sur trois ans.

« Ça m’a permis de revenir en NBA. J’ai l’impression que je dois leur rendre la pareille, même si je n’y suis pas obligé. Ça a changé ma vie. Et ce n’est que justice pour moi d’aller jusqu’au bout avec Phoenix également. Monty Williams est un grand coach, m’a entraîné l’année dernière et dans la bulle. J’adore ça, j’adore être là-bas. Je me devais rester. Je veux être un garçon de la Vallée ».

Cameron Payne Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2015-16 OKC 57 12 41.0 32.4 79.2 0.2 1.3 1.5 1.9 1.4 0.6 0.8 0.1 5.0
2016-17 * All Teams 31 15 33.2 31.4 62.5 0.1 1.5 1.5 1.8 1.7 0.5 0.9 0.1 5.2
2016-17 * OKC 20 16 33.1 30.8 100.0 0.1 1.4 1.6 2.0 1.9 0.5 0.8 0.2 5.3
2016-17 * CHI 11 13 33.3 32.4 25.0 0.1 1.5 1.5 1.4 1.3 0.4 1.2 0.0 4.9
2017-18 CHI 25 23 40.5 38.5 75.0 0.7 2.0 2.8 4.5 1.8 1.0 1.4 0.4 8.8
2018-19 * All Teams 40 18 43.0 29.8 80.5 0.3 1.5 1.8 2.6 1.6 0.7 1.1 0.2 6.2
2018-19 * CHI 31 17 41.1 27.1 88.0 0.3 1.4 1.7 2.7 1.6 0.6 1.1 0.2 5.7
2018-19 * CLE 9 20 49.1 36.0 68.8 0.3 1.8 2.1 2.6 1.7 0.9 1.2 0.3 8.2
2019-20 PHX 8 23 48.5 51.7 85.7 0.5 3.4 3.9 3.0 2.5 1.0 1.4 0.2 10.9
2020-21 PHX 60 18 48.4 44.0 89.3 0.3 2.1 2.4 3.6 1.6 0.6 1.0 0.3 8.4
2021-22 PHX 58 22 40.9 33.6 84.3 0.4 2.6 3.0 4.9 2.1 0.7 1.8 0.3 10.8
2022-23 PHX 48 20 41.5 36.8 76.6 0.2 2.0 2.2 4.5 1.8 0.7 1.7 0.2 10.3
2023-24 * All Teams 78 17 43.2 39.0 86.6 0.3 1.2 1.5 2.6 1.6 0.5 0.8 0.1 7.4
2023-24 * MIL 47 15 45.5 39.7 84.1 0.1 1.2 1.3 2.3 1.6 0.5 0.7 0.1 6.2
2023-24 * PHL 31 19 41.3 38.2 91.3 0.5 1.3 1.8 3.1 1.7 0.6 1.1 0.3 9.3
2024-25 NYK 72 15 40.1 36.3 90.7 0.2 1.2 1.4 2.8 1.5 0.5 0.7 0.2 6.9

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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