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Critique cinéma | Avec LeBron James, « Space Jam » entre dans une « nouvelle ère »

À l’affiche – Propulsé par un LeBron James convaincant en personnage principal, « Space Jam 2 » fait figure de rendez-vous cinéma incontournable de l’été. Pour les petits comme pour les grands et que l’on soit, ou non, amateur de basket.

Vingt-cinq ans après le premier, le deuxième volet de « Space Jam » sort enfin en salles, à partir de ce mercredi 21 juillet !

Cinq jours après les États-Unis, où il cartonne, c’est donc au tour de la France de diffuser ce film d’animation, produit par Warner Bros. et qui mélange trois techniques fondamentales de l’univers cinématographique actuel : des prises de vue réelles, de l’animation classique et, à l’inverse du premier opus, de l’animation 3D.

Toujours au rayon des différences avec le « Space Jam » originel, réalisé par Joe Pytka, ce n’est plus Michael Jordan mais LeBron James qui se retrouve à l’affiche de ce « Space Jam : Nouvelle ère », quant à lui réalisé par Malcolm D. Lee. Et si la présence au cinéma du « King » peut paraître surprenante à première vue, il enfile plutôt bien le costume de comédien, lui qui alterne assez bien entre sérieux et humour, tout au long des 1h56 de film.

Les fans de Michael Jordan devront ainsi se rendre à l’évidence : le débat du « GAOAT » (Greatest Actor of All Time) tourne à l’avantage de LeBron James, plus à l’aise, plus naturel et plus spontané en tant qu’acteur.

En revanche, il lui sera vraisemblablement reproché son omniprésence à l’écran et dans l’intrigue puisque, contrairement à la première version de « Space Jam », tout tourne autour du quadruple MVP, glorifié au possible dans « Space Jam 2 ». Et, ce, dès les premières minutes, avec un long teaser introductif qui résume la carrière de « LBJ », pour ceux qui ne la connaîtraient pas.

À tel point que l’on en oublierait presque, parfois, que les célèbres « Looney Tunes » existent, eux qui n’agissent ici que comme de simples acteurs de complément, censés accompagner LeBron James dans sa « quête ». Alors qu’ils étaient au centre de l’intrigue du « Space Jam » de 1996, avec un Michael Jordan venu à la rescousse des « Toons » pour leur permettre de ne pas être asservis par les redoutables « Monstar’s » (qu’il est d’ailleurs possible d’apercevoir sous leur forme traditionnelle, pendant le film).

Une relation père/fils électrique

Justement, quelle est cette « quête » dont il est question au cours de ce « Space Jam : Nouvelle ère » ?

Une quête de liberté, pour un LeBron James accidentellement fait prisonnier d’un univers parallèle avec son fils Dom (Cedric Joe), mordu de nouvelles technologies et pas vraiment disposé à embrasser la carrière de basketteur que lui prévoit son père. Et c’est bien pour cette raison que la relation père/fils ne cesse de se dégrader au fil des scènes et des minutes, en dépit des remontrances de Savannah (Sonequa Martin-Green), partagée entre son mari et son fils.

Mais afin de retrouver leur liberté, « confisquée » par le malveillant AI-G Rhythm (Don Cheadle), une intelligence artificielle désireuse de sortir de l’anonymat des studios Warner, LeBron et Dom James vont d’abord devoir disputer (et remporter) un match de basket, sous les yeux de tous les « followers » sur les réseaux sociaux du Laker.

Problème : incapables de communiquer, père et fils sont obligés de s’affronter, avec les « Looney Tunes » comme partenaires de LeBron et la « Goon Squad » comme coéquipiers de Dom. Sur le papier, l’affiche paraît pourtant très déséquilibrée, puisque la « Good Squad » se compose des versions numériques de certains des meilleurs joueurs de la planète : « Chronos », qui représente Damian Lillard, « The Brow », qui représente Anthony Davis, « Wet-Fire », qui représente Klay Thompson, « Arachnneka », qui représente Nneka Ogwumike et « White Mamba », qui représente Diana Taurasi.

Et pour rajouter davantage de piment à la confrontation, il faut savoir que cette rencontre ne sera pas similaire aux autres car elle se déroulera selon les règles édictées par le jeu vidéo créé par… Dom James, décidément brillant en tant que concepteur de jeux vidéo. Malgré les doutes de son père, on ne peut plus dur avec son fils, alors que la première scène du film montrait le jeune LeBron tout autant féru de « gaming » que Dom.

Michael (B.) Jordan, Harry Potter et Neo au casting !

Outre LeBron James, Anthony Davis, Damian Lillard, Klay Thompson ou encore Don Cheadle, d’autres célébrités font également partie du casting XXL de « Space Jam : Nouvelle ère ».

Pêle-mêle : les basketteurs Chris Paul, Draymond Green, Kyle Kuzma, Sue Bird, Chiney Ogwumike et A’ja Wilson, le commentateur Ernie Johnson, mais aussi l’acteur Michael B. Jordan, qui nous offre l’une des meilleures scènes du film. Sans compter les différentes doublures (originales et françaises) des « Looney Tunes », à l’instar de Lola Bunny, doublée par Zendaya (VO) et Angèle (VF).

Les « Looney Tunes », justement, sont, à l’image de « Space Jam 1 », présents en nombre pour « Space Jam 2, » avec les inévitables Bugs Bunny, Lola Bunny, Daffy Duck, Titi, Grosminet, Mémé, Taz, Marvin le Martien, Gossamer, Porky Pig, Sam le Pirate, Speedy Gonzales, Elmer Fudd et Charlie le Coq. Bien que, comme dit précédemment, la présence du très imposant LeBron James relaie tout ce joli monde au second plan. Alors même que le moment où tous ces personnages apparaissent à tour de rôle dynamise fortement le film.

Des références subtiles

À noter que les fans des différentes productions et propriétés des studios Warner ne manqueront pas, non plus, d’y trouver leur compte. En effet, de très nombreux clins d’œil (déjà visibles dans les bandes-annonces) s’y glissent tout au long de « Space Jam : Nouvelle ère ». Tant pour « Harry Potter », que pour « Game of Thrones », « Matrix », « Scooby-Doo », « Superman », « Batman », « Wonder Woman », « King Kong », « La Famille Pierrafeu » ou « Orange Mécanique ». Pour autant, leur apparence aurait mérité d’être plus soignée, car tous ne sont pas immédiatement identifiables et fidèles à ceux que l’on connaît habituellement.

Pour ce qui est des fans de NBA et de LeBron James, ils auront également l’occasion d’apprécier quelques références liées à la plus célèbre des ligues de basket. Que ce soit, par exemple, sur cette connexion entre le « King » et Lola Bunny, qui rappelle celle avec Dwyane Wade sous les couleurs du Heat, sur le triste épisode de « The Decision » ou sur le « comeback » de 3-1 réussi par les Cavaliers face aux Warriors, en 2016.

La comédie familiale de l’été

Au final, s’il est évidemment assez simple de deviner son dénouement, ce « Space Jam : Nouvelle ère » reste un bon divertissement pour les amateurs de basket, de NBA et de LeBron James. Pour les enfants, adolescents et adultes, c’est clairement un moment sympa durant près de deux heures, sans trop subir la durée du film, qui aurait toutefois mérité d’être réduit d’un bon quart d’heure.

Quant à LeBron James, convaincant dans son tout premier rôle au cinéma, malgré certaines limites qu’il évoque dans l’une de ses répliques, il succède comme il se doit à Michael Jordan. Même si les amoureux du « Space Jam » originel risquent, sans aucun doute, de regretter le côté trop futuriste de cette suite (qui n’en porte que le nom), notamment dans le comptage des points, en plein match. Tout comme ils risquent de se plaindre de l’importance accordée aux « Looney Tunes » dans ce deuxième volet.

Visuellement impressionnante et séduisante, cette superproduction hollywoodienne au budget pharamineux aborde deux thématiques bien précises : une en lien avec les tumultes potentiels d’une relation père/fils, gangrénée par les exploits passés et attentes futures d’un paternel en réussite sportivement ; une autre en lien avec la notion de plaisir pris dans le sport de haut niveau, où les efforts ne sont jamais comptés, ce qui implique par conséquent d’importants sacrifices.

Toujours est-il que ce « Space Jam 2 », divertissant au possible et ouvert à n’importe quel type de public, a tout pour s’imposer comme la sortie familiale de l’été. Foncez !

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