Déjà l’année passée, Kofi Cockburn avait testé les eaux NBA avant de se rétracter et revenir dans sa fac d’Illinois. Mais cette saison, ça semble définitif pour le jeune pivot jamaïcain de 2m13 qui sort d’une saison à 18 points, 9 rebonds et 1 contre de moyenne.
Phénomène athlétique au niveau universitaire, Kofi Cockburn est un intérieur massif (129 kg !) qui a de bonnes mains pour finir près du cercle et qui pourra vraisemblablement tenir sa place aux rebonds au niveau supérieur.
« Je voudrais remercier mes coachs, mes mentors et ma famille pour m’avoir offert l’amour, les conseils et la sagesse nécessaires pour traverser tous les obstacles qui ont été placés sur mon chemin. Je vous en suis reconnaissant. À mon équipe, vous m’avez aidé à devenir l’homme que je suis aujourd’hui. Peu importe les problèmes qu’on a rencontrés, on a toujours pris soin les uns des autres et je suis fier de vous appeler mes frères. (…) Le basket m’a amené à des endroits où je n’aurais jamais rêvé aller étant gamin. Il m’a beaucoup appris. La NBA est un de mes rêves depuis toujours et je suis prêt à aller au niveau supérieur pour voir ce qui m’y attend. »
Dans le deuxième meilleur cinq NCAA cette saison
Tout comme ses coéquipiers Ayo Dosunmu et Giorgi Bezhanishvili, Kofi Cockburn prend donc le chemin de la Draft.
Pivot lourd qui ne tire pas de loin, il n’y est pas forcément attendu très haut, les meilleures prédictions le plaçant au début du second tour mais avec ses attributs physiques et une carrière universitaire tout de même convaincante, il pourrait a minima décrocher un « two-way contract ».
« Il va tester le terrain et essayer de récupérer le plus d’informations possible pour voir si les nouvelles données qu’ils ont sur lui, avec trente-et-un matchs en plus, ont changé la donne pour lui », a expliqué son coach d’Illinois, Brad Underwood. « À part ça, on va voir ce qui se passe et rester patient. »
N’ayant pas encore engagé d’agent, Kofi Cockburn n’a donc pas encore complètement fermé la porte pour un retour à la fac. Mais après avoir dominé les raquettes de la Big Ten, jusqu’au titre de sa conférence et aussi une place dans le deuxième meilleur cinq du pays, il n’a plus grand-chose à prouver en NCAA…