Quand on possède un phénomène comme Zion Williamson, c’est logique de le chercher constamment en attaque. D’autant que Cleveland ne possède aucun joueur capable de lutter avec lui physiquement. Cependant, les exploits du Zion n’éclipsent pas les problèmes des Pelicans sur demi-terrain.
L’attaque est statique et sans idée, et à l’inverse, Cleveland montre de belles choses. Pourtant privés de Collin Sexton et Darius Garland, les Cavaliers jouent sans pression. En attaque, ils font tourner la balle et ils cherchent le joueur ouvert à 3-points. Grâce à Isaac Okoro, Kevin Love et Dean Wade, Cleveland fait la course en tête (29-20).
Big Boss Zion
Déjà en colère, Stan Van Gundy renvoie Williamson au front. Malgré sa passe pour le alley-oop de Hayes puis son dunk rageur, la star de La Nouvelle-Orléans constate les dégâts : Cleveland a pris 10 points d’avance (39-29).
Collectivement, les expérimentés Kevin Love et Osman montrent l’exemple en attaque. C’est compliqué pour des Pelicans qui ne survivent que par Zion Williamson. C’est bien simple, si New Orleans marque , Zion est forcément dans le coup, soit à la passe mais surtout à la finition. Il est juste trop fort et trop puissant. Sa faculté à scorer tout près du cercle après avoir attaqué l’intervalle est incroyable. Sans lui, les Cavs auraient déjà pris le large (52-45).
On jette un oeil à la feuille de stats, et Zion Williamson en déjà à 25 points ! Mais ce n’est pas encore suffisant pour prendre les commandes de cette rencontre, et à la pause, les Cavs mènent de 6 points (68-62).
Okoro et Wade brillent
À l’image d’un Kevin Love toujours aussi accrocheur aux rebonds, les Cavaliers reprennent sur les mêmes bases au retour des vestiaires. New Orleans doit absolument enchaîner les stops pour revenir dans ce match.
Comme lors de la première période, Zion Williamson fait ce qu’il veut en attaque et Cleveland ne peut juste rien faire. Mais les Cavaliers peuvent compter sur l’insouciance et le talent d’un Okoro bien décidé à montrer qu’il peut être un leader offensif. Dans son sillage, Cleveland ne lâche rien (86-78).
Le doute commence à s’installer dans les têtes des Pelicans. Ils n’arrivent pas à prendre les commandes et Zion a besoin d’aide. Efficace mais dans l’ombre de son coéquipier, Brandon Ingram semble monter en régime en cette fin de troisième acte. L’ancien Laker score 8 points consécutifs et il permet aux siens de recoller à quatre petits points à 12 minutes du terme (94-90).
Brandon Ingram en facteur X
Clairement, le jeu gagne en intensité et les joueurs du banc comme Naji Marshall et Willy Hernangomez montrent aussi de belles choses côté Pelicans.
À l’inverse, Cleveland semble marquer le pas physiquement (101-99). Pourtant, Okoro, Wade et Love sont efficaces, mais les Pelicans dominent physiquement, et ils peuvent compter sur Ingram pour prendre le relais de Williamson.
Alors que Cedi Osman avait remis les Cavs devant à trois minutes du terme (107-106), Brandon Ingram lui répond à mi-distance. Un panier qui permet aux Pels de repasser devant.
Derrière, Zion Williamson remet la machine en route et score deux paniers très importants (112-107). Il reste 90 secondes, et Cleveland lâche prise pour finalement s’incliner 116-109. Les All-Stars Williamson et Ingram ont joué à leur vrai niveau dans le « money time », et ça suffit pour faire la différence.
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.