Le 28 novembre, Nate Robinson va affronter le YouTubeur Jake Paul. Ce sera sur un ring de boxe, en amont du grand retour de Mike Tyson face à Roy Jones Jr. Pour le triple vainqueur du concours de dunks (2006, 2009 et 2010), c’est un nouveau défi un peu fou, surtout qu’il n’avait jamais pris de cours de boxe avant août…
Son entraîneur, Francisco « Paco » Reyes, explique d’ailleurs qu’il était assez méfiant lorsqu’on l’a contacté.
« J’ai réalisé qu’il était sérieux quand il est revenu après la première session avec un sparring partner », explique-t-il à ESPN. « Peu de personnes reviennent après leur première session avec un sparring partner, mais il l’a fait. Il en voulait davantage, il voulait continuer et c’est ce qui a suscité mon intérêt. Beaucoup de personnes vont venir, faire ces oppositions réelles et dire ‘Ok, c’est bon’ mais pas Nate. Il a vraiment du coeur. »
Fils d’un ancien footballeur professionnel, Nate Robinson est un phénomène physique, qui aurait sans doute pu faire carrière dans le football américain ou l’athlétisme, avant de choisir le basket.
« Je voudrais juste avoir la chance de montrer à une équipe que, même à 36 ans, je peux toujours jouer et apporter une étincelle en sortie de banc. Mais bon, les temps ont changé, la NBA a tellement changé »
Mais la boxe représente un défi totalement différent pour l’athlète de 36 ans.
« Ça a été un challenge d’apprendre à respirer et à se battre alors qu’on est fatigué », explique-t-il. « C’est le côté marrant. Comme Mike Tyson l’a dit : ‘Tout le monde a un plan jusqu’au premier coup de poing’ parce qu’après, il faut trouver des solutions. Je n’avais pas compris ça jusqu’à ce que je monte sur le ring pour la première fois, face à un vrai sparring partner. Là, j’ai compris ce qu’il voulait dire. »
Pas sûr toutefois que ce combat d’exhibition mène à davantage pour Nate Robinson, qui rêve toujours de NBA. Même si on ne l’a plus vu dans la ligue depuis 2015, et que ses passages à la BIG3, en G-League, en Israël et au Venezuela ont sans doute prouvé qu’il n’y reviendrait pas, il assure que tout espoir n’est pas perdu.
« J’espère, c’est possible. Je voudrais juste avoir la chance de montrer à une équipe que, même à 36 ans, je peux toujours jouer et apporter une étincelle en sortie de banc. Mais bon, les temps ont changé, la NBA a tellement changé. Mais je ne dirais jamais que je suis à la retraite. Ils m’ont poussé à la retraité, je ne l’ai pas choisi. Bien sûr que j’aimerais jouer au basket. J’aimerais finir ma carrière en jouant au jeu que j’aime. »