On savait que les Cavaliers n’étaient plus à la pointe. Mais là, ils ne sont plus bons qu’à jouer les palefreniers de Milady.
Littéralement mangés dans la zone de vérité, les hommes de Byron Scott ont plié sous les coups de Dwight Howard (28 points, 18 rebonds, et 4 contres). Une victoire tranquille pour le Magic qui enregistre son 3ème succès d’affilée.
Oh la fin de saison…
Le temps est largement venu de faire la différence entre les équipes qui nourrissent des ambitions et le reste qui cherche encore à survivre dans la ligue. Les playoffs approchent à grandes enjambées et les prétendants se chauffent chacun de leur côté ; chacun avec sa feuille de route.
Pour Orlando, l’itinéraire est tout tracé. Il faudra suivre Dwight Howard. Orlando a su dernièrement alterner les options prioritaires en attaque (comme ce dernier buzzer beater de Jameer Nelson pour tuer les Nuggets) ; mais en fin de parcours, c’est Howard le patron.
Un géant à la récré
Et hier soir contre les Cavs, il l’a démontré. Comme un géant parmi les enfants dans la cour d’école, Superman a survolé les débats. Déjà en double double à la mi-temps (16 points et 11 rebonds), il a fait exploser les lignes intérieures ennemies en moins d’un quart temps : + 15 (30-15).
La suite est une confirmation de la domination outrancière des hommes de Van Gundy. Avec Bass à 22 points, et Anderson à 12, la rotation intérieure a été impeccable.
JJ Hickson a eu beau lutter avec 18 points et 6 rebonds mais l’écart est bien trop flagrant. Le rush désespéré mené par Booby Gibson (16 points) ne sera qu’un effort vain en dernier quart. Turkoglu calmera l’assistance derechef.
Deux directions opposées
97-86. la messe est dite. Le spectateur attentif aura cependant noté la présence sur la liste des indisponibles de quelques joueurs de bon gabarit côté Cleveland. Varejao, Jamison, Baron Davis, Semih Erden ; plus Sessions et Hickson, les Cavs auront peut-être de quoi positiver après l’été.
Pour Orlando, c’est tout l’inverse. Les Arenas, Richardson et Turkoglu seront appelés à monter en température pour donner à Howard l’élan nécessaire pour passer le cap.