« En toute sincérité, c’est la première fois que je vois du ‘Celtics basketball’ depuis quelques matchs. »
Les mots utilisés par Brad Stevens pendant un temps-mort de la deuxième mi-temps du Game 5 traduisaient davantage un soulagement qu’un besoin de motiver ses hommes.
Ceux-ci lui ont prouvé comme des grands qu’ils pouvaient canaliser leur stress et leur énergie quand la situation l’exigeait.
« Avec nous, c’est toujours la défense qui génère l’attaque » souligne Kemba Walker. « L’objectif est de limiter ces gars à un tir, ce qui est très dur. Ils ont pris l’avantage sur nous à l’intérieur, et on a fait du bon boulot pour les tenir éloignés du panier. »
Dans la première moitié du troisième quart, Miami s’est contenté de balancer des tirs, n’en transformant que deux. Ce qui a permis aux Celtics d’enchaîner un 20-5 salvateur pour inverser la situation et surtout se prouver à eux-mêmes qu’il pouvait encore jouer leur meilleur basket. « On a retrouvé le ‘Celtics basketball’. On était agressif et on s’est nourri de l’énergie de chacun. »
« On est fier » insiste Brad Stevens, qui l’était particulièrement, mais qui sait aussi que la franchise reste dans une position délicate. « Le deal c’était de jouer et de se battre, de donner notre meilleur, et je trouve qu’on a plutôt bien joué en deuxième mi-temps. Mais on va devoir le faire encore et encore à cause de la position dans laquelle on se trouve. »