Ils ne pouvaient pas tomber sur un adversaire plus coriace pour le premier tour. Les Grizzlies ou les Suns auraient été inexpérimentés. Là, les Lakers vont affronter une équipe de Portland taillée pour les playoffs.
Sans oublier la présence de talents individuels, Damian Lillard en tête, et la dynamique de la qualification. Bref, cette série n’a rien de l’affrontement classique, et souvent déséquilibré, entre le premier et le huitième d’une conférence. Surtout sur terrain neutre et dans un contexte extrêmement particulier.
« Les Lakers ne sont pas premiers par hasard », a tout de même rappelé le meneur des Blazers à ESPN. « Ils ont le meilleur joueur du monde. Mais, en même temps, on ne s’est pas battu aussi dur pour simplement prendre la huitième place et nous faire sortir. On pense avoir notre chance contre n’importe quelle équipe de la ligue. »
Les Californiens savent que les joueurs de l’Oregon ont certes un match de plus dans les jambes, mais ils ont également le vent dans le dos et ils sont déjà en mode playoffs depuis plusieurs semaines.
« La communication pendant la séquence vidéo n’a pas été une simple présentation des coaches. Il y avait des questions, pour éclaircir certains points »
« Ils jouent très bien », constate Anthony Davis pour le Los Angeles Times. « Vraiment bien. Ils ont fait ce qui était en leur pouvoir pour rejoindre les playoffs et ils sont chauds. On doit se concentrer sur les neuf matches qu’ils ont joués dans la bulle et sur ce qu’on a fait pour les battre en saison régulière. Ce sera un excellent test pour nous. »
Avec les retours de Zach Collins et Jusuf Nurkic, les Blazers ont du poids et de la taille pour contrer le secteur intérieur fourni des Lakers. Et sans Avery Bradley, qui a zappé la reprise, Los Angeles est privé d’un défenseur de choix pour contenir C.J McCollum ou Damian Lillard. Clairement, la marge d’erreur sera réduite.
« Il y a du sérieux et de l’attention portée au détail », relate Frank Vogel, en évoquant l’attitude de ses joueurs pendant la préparation de la série. « La communication pendant la séquence vidéo n’a pas été une simple présentation des coaches. Il y avait des questions, pour éclaircir certains points. »
Présent dans la salle pour regarder le « play-in » entre Memphis et Portland samedi soir, Kentavious Caldwell-Pope conclut que les Blazers « sont des durs ». Et qu’ils n’ont rien à perdre.