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Rudy Tomjanovich raconte comment Michael Jordan a « adoubé » ses Rockets

Après plusieurs années à se faire recaler, Rudy Tomjanovich a enfin reçu le feu vert : le coach légendaire des Rockets va faire son entrée au Hall of Fame. Le double champion en 1994 et 1995 évoque à cette occasion plusieurs souvenirs intéressants avec un Michael Jordan tout frais retraité.

Étrangement absent du Hall of Fame malgré ses deux titres en tant que coach des Rockets, en 1994 et 1995, Rudy Tomjanovich vient de voir cette erreur corrigée. Le légendaire technicien de Houston, mais aussi de la sélection américaine en or à Sydney, va faire son entrée au Hall of Fame lors de la prochaine cérémonie d’intronisation.

Encore « sur un nuage », Rudy T. a également partagé quelques souvenirs passionnants. Comme cette rencontre avec Michael Jordan chez Charles Barkley un soir de match à Phoenix. L’incorrigible consultant avait fait la surprise à son ancien coach : « Il avait deux invités surprises : Michael Jordan et Tiger Woods, c’était une soirée incroyable ! », se souvient Rudy Tomjanovich pour The Athletic.

Ayant eu lieu lors de la retraite de Michael Jordan, le règne des Rockets était heureux pour certains, voire carrément veinard. Sans « Son Altesse » parti jouer au baseball, Houston n’était pas un champion légitime aux yeux de tous. Une idée reçue, balayée du revers de la main par Michael Jordan en personne : « Il a donné beaucoup de respect à notre équipe », reprend Rudy T. « Il ne sentait pas qu’ils pouvaient contenir Hakeem. Ils n’avaient tout simplement pas le personnel pour ça. Et il a aussi dit qu’on était l’équipe qui leur avait donné le plus de difficultés. »

Ne jamais sous-estimer le coeur d’un champion…

Et pour cause, parmi les nombreuses réussites de la longue carrière de Rudy Tomjanovich (quintuple All-Star NBA en tant que joueur durant les années 1970), il y a notamment l’innovation décisive du « pace & space ».

En d’autres termes, Houston a été une des premières équipes de la ligue à jouer à fond la carte de l’ailier fort au large, avec Robert Horry en l’occurrence. « On pensait que ça causerait des problèmes à nos adversaires de mettre Robert Horry au large. Et Robert a fait du très bon boulot dans ce rôle. Il a commencé sa série de gros tirs face à San Antonio. Il a rentré un gros tir pour nous au buzzer et il a réussi une grosse carrière. Quand tu mets un intérieur sur les extérieurs, ça fait beaucoup de distance à couvrir. C’est ce qu’on a vu à l’époque et puis, on a continué à utiliser cette stratégie après nos titres avec des arrières, de sorte d’avoir plus d’espaces de pénétration et des positions ouvertes de tir. On n’avait pas toutes les données informatisées qu’ils ont maintenant. »

Désormais « la » franchise qui se repose le plus sur les stats avancées avec son GM Daryl Morey, Houston était alors l’équipe d’un joueur, Hakeem Olajuwon. Le pivot nigérian était la plaque tournante de ces Rockets champions en 1994… avant de recevoir un coup de main de la part d’une vieille connaissance : Clyde Drexler, son ancien coéquipier à la fac de Houston, débarqué dans un échange en février 1995.

« Quand on a fait l’échange pour Clyde, j’ai entendu beaucoup de réactions négatives. J’ai vu des gens déclarer publiquement que c’était une décision stupide des Rockets, qu’on n’échangeait jamais un intérieur (Otis Thorpe) pour un extérieur. Et ça m’énervait vraiment, car les gens critiquaient avant de voir si ça allait marcher ou non. Que quelqu’un dise ça des années après et alors qu’on avait fait un flop, je le comprendrais. Mais là, j’entendais des gens dire qu’on allait être la première équipe championne qui ne ferait pas les playoffs la saison suivante. C’est pour ça que j’ai dit qu’on avait des sceptiques tout au long de notre parcours. Les gens ressortent souvent ma phrase de ne jamais sous-estimer le coeur d’un champion mais j’avais dit ça comme une réprimande : ‘Hey, il faut faire attention à ce que vous dites à propos du potentiel d’une équipe’, car on avait cette qualité à part. »

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