« La santé d’abord. Les gens meurent partout dans le monde, donc je comprends pourquoi il a fallu arrêter la saison. J’essayais de faire partie d’un truc très spécial, donc ça fait mal, mais c’est comme ça, il faut faire avec ».
Même si la NCAA venait à ouvrir une année d’éligibilité supplémentaire à cause de la pandémie due au Covid-19, Mamadi Diakité a fait son choix et il ne retournera pas à la fac. Son objectif tient désormais en trois lettres : NBA.
Après une March Madness 2019 épique où il avait notamment sauvé les Cavaliers de la défaite face à Purdue en inscrivant un « buzzer beater » pour forcer une prolongation et permettre à son équipe d’accéder au Final Four, l’intérieur avait testé sa cote en inscrivant son nom à la Draft avant de se rétracter. Il a écouté les conseils et ne regrette absolument pas son choix. « C’était la meilleure décision », confirme-t-il ainsi.
Des stats en hausse… mais des doutes pour les franchises
En fin de saison dernière, Malcolm Brogdon, ancien de Virginia où il a passé cinq ans (2011-2016), lui avait donné le conseil suivant : « Si tu repars pour une nouvelle année, tu dois y retourner en étant un tueur ». L’intérieur a ainsi réussi sa meilleure saison, culminant à près de 14 points et 7 rebonds en moyenne.
Après avoir engagé un nouvel agent et passé une année à tenter de corriger les points primordiaux pour accéder à la NBA, comme son tir au périmètre et à 3-points par exemple, le voilà prêt à faire le grand saut.
« J’entends beaucoup de bonnes choses à propos de moi pour ce qui concerne la NBA. Tout ce que je peux dire aux équipes intéressées, c’est peu importe où vous voudrez que je joue, je suis prêt », a-t-il lâché.
Pour l’instant, le Guinéen n’est pourtant annoncé qu’en fin de deuxième tour, au mieux. Polyvalent défensivement, le champion NCAA 2019 paye surtout son âge (23 ans) et son physique (2m06, 99 kgs) qui pourrait l’obliger à naviguer entre deux postes (ailier et ailier fort) en NBA, d’autant qu’il n’est pas un très bon rebondeur.