Sam Mitchell enfin reconnu

On a toujours eu un petit faible pour Sam Mitchell. Comme Terry Stotts, Mitchell a joué plusieurs années en France et on a toujours suivi avec attention son parcours, comme joueur NBA, puis comme entraîneur.
Il ya un an, un sondage de Sports Illustrated le désignait comme le pire coach de la NBA. Aujourd’hui, il est toujours en place à Toronto et il est sur le point de mener son équipe en playoffs.
“Je ne me suis jamais dit que j’étais l’un des meilleurs ou l’un des pires. Pendant toute ma vie, je me suis dit que j’étais quelqu’un de moyen qui essaie donner le meilleur de lui-même” explique l’ancien joueur de Montpellier.
En fin de contrat, Sam Mitchell peut être fier de ce qu’il réalise. Avec un effectif très européen et avec une seule grosse vedette (Chris Bosh), il a réussi à se hisser en tête de l’Atlantic division et beaucoup louent les qualités du jeu des Raptors.
“Comme nous n’avons pas de grosses individualités, on mise tout sur le collectif” confirme-t-il avant d’ajouter: “Si vous mettez mes joueurs face aux autres pour des un-contre-un, ils vont souffrir. En revanche, dès qu’ils jouent ensemble, ils deviennent plus forts. C’est la force de cette équipe“.
Soutenu par le précieux Bryan Colangelo, nouveau GM de la franchise, Mitchell peut travailler en toute sérénité, surtout que les joueurs le soutiennent.
“Il veut que chacun donne le meilleur de soi-même. Sa force, c’est de savoir motiver chacun avec des mots bien précis. Il sait ce que chaque joueur peut apporter et il trouve les mots justes” estime Chris Bosh, le leader de l’équipe.
Candidat au titre de Coach of The Year, Mitchell conclut: “Je pense que je m’améliore dans le coaching, tout simplement parce que je n’ai plus à prouver que je peux coacher en NBA. Je ne crains pas les critiques et j’ai le soutien de mes dirigeants. Cela permet de mieux travailler et les résultats le prouvent“.