Le début de match nous illustre le fossé qui existe entre les deux équipes. Dans le sillage de Rudy Gobert, le Jazz déroule avec une défense intraitable qui ne donne que des tirs à mi-distance aux Warriors.
Et de l’autre côté, ça donne 8 passes décisives, dont 5 pour Joe Ingles, sur 10 paniers marqués à 60% de réussite (24-12). L’entrée d’Alec Burks et la sortie de Rudy Gobert donnent du peps à l’attaque de Golden State mais ils terminent le premier quart temps à moins de 30% aux tirs et déjà à -14 (31-17).
Une partition sans faute
Les Warriors relèvent un peu la tête mais leur défense ne trouve toujours aucune réponse face à l’attaque fluide d’Utah. Mike Conley, de nouveau remplaçant cette nuit, profite de la menace Gobert sous le cercle pour trouver Bojan Bogdanovic (18 points) de loin et deux tirs primés de suite du Croate mettent les Dubs à -19 (50-31).
Steve Kerr finit alors la mi-temps avec Draymond Green en pivot mais Joe Ingles punit les rotations hasardeuses adverses pour gaver Rudy Gobert de ballons. Le Français rentre aux vestiaires avec 15 points et 11 rebonds pour donner 22 points d’avance à son équipe (65-43).
Il faut deux minutes dans le troisième quart temps pour voir Steve Kerr, furax, arrêter le match. À l’exception de D’Angelo Russell (26 points) qui parvient à gonfler ses stats, son équipe se fait marcher dessus et un 3-points de Donovan Mitchell fait passer l’écart à +35.
À l’envie, Draymond Green veut réveiller ses coéquipiers mais le Jazz ne flanche pas et file vers une victoire facile.