Comme on pouvait s’y attendre, les deux équipes sont très proches au niveau du jeu dans ce début de rencontre. Le rythme est élevé de part et d’autre mais l’adresse n’est pas trop au rendez-vous. Auteur de deux matchs quasi parfaits depuis son retour, Kyrie Irving manque un peu de jus et souffre face à la belle défense de Josh Richardson. Pour les Sixers, c’est Ben Simmons qui se montre en attaque en relançant au maximum le jeu. Joel Embiid absent, la jeune vedette australienne doit en faire plus et c’est pour cette raison qu’il s’efforce d’être agressif vers le cercle (21-17).
Kyrie Irving dans le dur
Mais les Nets ne sont pas venus au Wells Fargo Center pour faire de la figuration, bien au contraire. Spencer Dinwiddie aussi a du talent et c’est lui qui prend ses responsabilités en attaque. Le meneur des Nets est capable de marquer dans toutes les positions et il pose d’énormes problèmes à la défense adverse. Les entrées de DeAndre Jordan et Caris LeVert ajoutent de la qualité au jeu des Nets qui terminent de belle manière ce premier acte (28-25).
Après avoir manqué ses six premiers tirs, Kyrie Irving inscrit enfin son premier panier de la rencontre et Brooklyn commence à prendre le dessus sur son adversaire. Caris LeVert se balade et les hommes de Brett Brown manquent d’alternance en attaque. Ils ont du mal à dominer poste bas et ils sont donc obligés de jouer en périphérie (41-35). Heureusement, ils ont une belle réussite de loin, mais en face, les Nets trouvent un bon tir sur chaque possession.
Jarrett Allen profite des caviars de ses coéquipiers pour faire le spectacle avec de jolis dunks et maintenir son équipe en tête (49-42). C’est encore lui, d’une claquette assez chanceuse au buzzer, qui maintient les Nets en tête à la pause (57-54).
Ben Simmons s’occupe de tout
Tant que les Sixers n’arriveront pas à contrôler les drives de leurs adversaires, ils ne pourront pas prendre la mesure des Nets. Dépassés dès le premier dribble, ils sont obligés de multiplier les aides défensives, et ça libère Jarrett Allen qui continue de briller près du cercle (63-56).
Car en attaque, ça reste cohérent. Les Sixers arrivent à bien faire circuler la balle et Tobias Harris monte en température. Malgré la bonne tenue du tandem Simmons-Harris, Brooklyn garde les commandes (67-61). Comme lors du 1er quart-temps, Spencer Dinwiddie fait très mal par la variété de ses attaques et il répond à un Ben Simmons de plus en plus agressif (72-68).
Avant la rencontre, LeVert vantait l’ambiance du Wells Fargo Center, et il avait raison de se méfier de cette salle qui peut s’enflammer à tout moment. De retour sur le parquet, Ben Simmons remet de la vitesse et trouve par deux fois Furkan Korkmaz à 3-points. Ce dernier n’a peur de rien et il punit ses vis-à-vis coupables d’un petit relâchement face à lui. Le Turc peut exulter, il vient de remettre son équipe dans le droit chemin et la salle est bouillante (94-92). Philly a le momentum mais ils ont tendance à se précipiter en attaque. C’est dommage car cela permet aux Nets de laisser passer l’orage et de reprendre les commandes de cette rencontre grâce à un Taurean Prince efficace sur transition (101-100).
Le rideau de fer des Sixers
On entre dans le « money time » et le match devient de plus en plus physique. Chaque drive, chaque tir est contesté et l’intensité est proche d’un match de playoffs. Par deux fois, Philly arrive à trouver une belle relation poste haut/poste bas avec à chaque fois Ben Simmons à la passe et Tobias Harris ou Al Horford à la conclusion (106-104).
Pendant trois quart-temps, les coéquipiers de Ben Simmons ont souffert défensivement, mais dans ces dernières minutes, ils sont sensationnels. Horford, Simmons, Richardson, Harris et Tybulle montrent une solidarité défensive incroyable. Les Nets n’arrivent plus à inscrire le moindre panier face à l’agressivité de ce cinq.
En attaque, c’est Tobias Harris qui a les ballons pour tuer le match et l’ancien du Magic ne laisse aucune chance à ses adversaires. Les Nets ont craqué dans le money time face à des Sixers qui ont montré que quand ils sont connectés défensivement, ils sont redoutables (117-106).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.