Alors que le grand frère attend encore patiemment le coup de fil d’une franchise NBA, Chris Smith part d’encore plus loin pour tenter d’intégrer la grande ligue. Ce dernier faisait partie des 56 joueurs participant, début décembre à Brooklyn, au premier rassemblement de détection de la Basketball Africa League (BAL). Tous avaient l’objectif d’intégrer cette nouvelle entité, née d’une entente entre la NBA et la FIBA.
Une filiation vue d’un bon œil par Chris Smith, qui espère retenir l’attention des franchises NBA. Non drafté à la sortie de son cursus universitaire, il avait atterri chez les Knicks en octobre 2013 pour ne jouer avec eux… qu’à peine deux minutes au total, se faisant remarquer pour sa condition salariale. Il s’était un peu plus illustré sur les parquets de G-League cette année-là avant s’exiler vers d’autres contrées, Canada et Israël notamment.
« L’histoire est en marche, c’est comme une renaissance pour moi, » décrit-il aujourd’hui sur cette nouvelle chance de convaincre. « Ça me rappelle quand je jouais avec les Knicks, plus jeune. Cette ligue va me donner l’opportunité que je n’ai pas eue durant les stades précédents de ma carrière. »
Au-delà de son cas personnel, le meneur semble persuadé que cette nouvelle ligue, composée de douze équipes, va fonctionner. Tout simplement parce que « tout le monde est à la recherche de nouveautés. De nombreux joueurs cherchent de nouveaux débouchés. Ça te donne l’opportunité de construire une marque au niveau mondial. »
Il imagine ainsi la BAL devenir une ligue internationale de premier plan, qui pourra bénéficier de l’aura de la NBA. « Personnellement, devenir un visage de cette ligue signifierait beaucoup pour moi. J’avais mes faiblesses dans mes débuts en NBA mais ici, j’ai une bonne chance de prouver que je suis un joueur d’élite. »