Au sein du Hall of Fame du Magic, il y a quatre joueurs et quatre personnages clés de la franchise. Ces derniers sont les cofondateurs du club Pat Williams et Jimmy Hewitt, l’ancien propriétaire Rich DeVos, décédé en 2018, et le commentateur David Steele.
Pour les joueurs, c’est prestigieux : Shaquille O’Neal, Penny Hardaway, Tracy McGrady et Nick Anderson. Dans deux mois, le 21 février 2020, Darrell Armstrong les rejoindra. « Être en compagnie de ces joueurs, c’est incroyable », explique l’ancien meneur du Magic. « C’est un honneur d’être reconnu comme ça, surtout pour un joueur comme moi, qui n’a pas été drafté. »
Meilleure progression et sixième homme de l’année la même saison
Un honneur mérité pour celui qui a passé neuf saisons en Floride, et disputé 502 matches en 1994 et 2003. Il a donc évolué avec les quatre joueurs déjà présents dans le panthéon de la franchise, et compilé 11.7 points, 5.1 passes, 3.3 rebonds et 1.6 interception de moyenne.
Darrell Armstrong s’est notamment distingué lors de la saison 1998-1999, faisant le doublé avec le trophée de meilleure progression et de sixième homme de l’année. Un fait unique dans l’histoire de la NBA. La saison suivante, il est le meilleur marqueur et passeur d’une équipe très faible mais qui va surprendre toute la ligue.
« J’ai pris la franchise sur mes épaules quand on a perdu Shaquille O’Neal puis Penny Hardaway et personne ne pensait qu’on puisse faire une bonne saison », alors que le Magic avait terminé avec 41 victoires en 2000, avec un Doc Rivers élu coach de l’année. « On a seulement manqué les playoffs pour un match. C’était une année spéciale. On était connu pour être des battants. On avait Monty Williams ou encore Ben Wallace dans notre effectif. »
Actuel assistant coach à Dallas, depuis 2009 et où il a remporté le titre en 2011, Darrell Armstrong sera honoré dans le cadre de la venue des Mavericks à Orlando.