David Fizdale demande de la patience

Avant-dernier à l’Est avec une victoire en cinq matchs, les Knicks sont déjà sous le feu des critiques, et notamment de leurs fans, qui ne comprennent pas les choix et les rotations de David Fizdale. Ce dernier demande du temps.

« On a joué notre premier match en saison régulière le 23, et nous sommes le 31 », rappelle-t-il au New York Post. L’entraîneur veut ainsi voir le côté positif, rappelant que son équipe a mené dans le quatrième quart-temps lors de trois des quatre défaites (San Antonio, Brooklyn et Orlando), ce qui est plutôt encourageant pour un groupe avec autant de nouveaux joueurs.

« C’est un signe positif en tant que coach, alors qu’on a réuni autant de nouveaux joueurs, d’être quand même compétitif. Les autres équipes étaient des équipes de playoffs et elles avaient une certaine continuité. Je ne dis pas qu’elles n’avaient pas de nouveaux visages, mais personne d’autre ne doit gérer l’addition de dix joueurs ».

Pour le coach, il n’y a qu’à New York qu’on panique aussi vite.

« L’alchimie va venir », assure-t-il. « On a joué cinq matchs. Mais avec les New York Knicks, on dirait qu’on est déjà à 50 matchs vu le bruit qui nous entoure. Sauf qu’on est juste comme toutes les autres équipes de la ligue qui tentent de trouver des solutions, mais on a dix nouveaux joueurs qu’il faut assembler. Je vois des choses très positives à la vidéo, qui prouvent qu’on peut devenir une très solide équipe de basket ».

Pour cela, les Knicks doivent notamment trouver un moyen de mettre en place un jeu plus fluide lors des fins de match, la balle ayant tendance à ne plus circuler. Mais là aussi, David Fizdale pense que les bases sont bonnes.

« On a le but de faire plus de 300 passes par match. Mercredi (face au Magic), c’était notre maximum, avec 326 passes effectuées, avec seulement 11 pertes de balle. Donc ça marche, ça se met en place. Il faut en faire une habitude. On sait tous que c’est un cliché, mais pour casser une habitude ou créer une habitude, il faut deux mois. Peu importe l’habitude, et pour n’importe quel être humain. Est-ce que je dis que ça va nous prendre deux mois ? Non. Je dis juste que ça ne prendra pas une semaine ».